2018, « excellente année » pour la navigation charter
La ministre du Tourisme et du Travail, Nicole Bouteau a présidé, vendredi, la commission consultative de la navigation charter.
Il s’agissait notamment d’examiner les nouvelles demandes de licences charter en Polynésie. Le service du tourisme a également présenté le bilan de cette activité qui tend à se développer.
Le charter nautique regroupe les activités de location de navires de plaisance, positionnés principalement au sein de l’archipel de la Société, et peu à peu avec des offres plus nombreuses sur les Tuamotu de l’Ouest. Le charter nautique génère plus de 1,5 milliard Fcfp de retombées économiques directes, les retombées indirectes et induites étant estimées à plus de 2 milliards Fcfp.
La Polynésie française est désormais le leader régional de cette activité (devant même la Nouvelle-Zélande et l’Australie) en nombre d’unités exploitées, puisque 113 navires différents, dont 80 sous licence administrative, opèrent actuellement dans nos eaux. Quatre acteurs majeurs, dont 3 marques internationales, disposant de bases nautiques dédiées sur Raiatea, et exploitant des dizaines de navires, représentent près de 75% de l’activité. Trois opérateurs intermédiaires exploitent plus d’un navire avec des équipages permanents et 16 autres acteurs commercialisent des séjours sur un seul navire.
Face à l’évolution de l’activité, forte depuis une décennie, et l’évolution des usages et des attentes touristiques, il devient nécessaire de modifier les textes cadres. En 2019, un texte sera élaboré afin de permettre de répondre à ces enjeux, et rendre notamment la licence administrative obligatoire afin de proposer cette activité.
Sur l’activité de la pêche sportive qui a du mal à se développer, les membres ont évoqué le fort potentiel de développement dans les archipels éloignés. Ils ont également souligné le potentiel des îles de l’archipel des Tuamotu qui disposent d’un carénage à Apataki permettant la maintenance et la réparation des navires. Les opérateurs sont également à la recherche de zones de sécurisation de leur flotte en cas de risque cyclonique.
Pour les professionnels, 2018 est une année excellente avec des résultats bien meilleurs que leurs prévisions initiales.
Source: Gouvernement