Une santé de fer jusqu’à son AVC en 2005
Lorsqu’il est admis aux urgences le 2 septembre 2005, Jacques Chirac, doté jusque-là d’une santé de fer, connaît à 72 ans son premier véritable ennui de santé, un accident vasculaire cérébral (AVC) qui signera son lent déclin.
« Il s’est éteint ce matin au milieu des siens. Paisiblement », a déclaré à l’AFP Frédéric Salat-Baroux, époux de Jacques Chirac.
Jusqu’à son AVC, il était connu pour avoir, durant des décennies, mangé sans compter et à toute heure, restant rétif à tout entraînement physique. Sa santé n’avait jusqu’alors été évoquée que lors d’un accident de voiture le 26 novembre 1978 sur une route de Corrèze, puis fin 2003, à l’occasion de confidences de son entourage sur une prothèse auditive.
En ce soir du 2 septembre 2005, le président de la République est pour la première fois de sa vie admis en urgence à l’hôpital du Val-de-Grâce à la suite de migraines et de troubles de la vision. Il y reste jusqu’au 9 septembre. Ses médecins diagnostiquent un AVC et lui conseillent d’éviter les déplacements aériens durant six semaines.
Il va dans un premier temps considérablement alléger son emploi du temps, reportant trois visites à l’étranger – Egypte, Ukraine-Kazakhstan, Etats-Unis -, et limiter durant un mois ses activités publiques à des entretiens à l’Elysée.
Il reprend ensuite ses voyages, parfois (…)
Source: Yahoo actualités