Evolution toujours croissante de l’épidémie de dengue 2
A la date du 30 septembre dernier, le bulletin de surveillance et de veille sanitaire dépendant de la direction de la Santé recense 1058 cas autochtones et 2 cas importés de dengue 2 à Tahiti et dans les îles.
Rien qu’à Tahiti, on dénombre 924 cas dont 243 dans la commune de Papeete mais c’est principalement l’agglomération urbaine, de Mahina à Punaauia, qui est touchée.
Rappelons que depuis le 10 avril, date à laquelle les premières victimes ont été identifiées, Tahiti est placée en phase épidémique, comme d’ailleurs Bora-Bora (depuis le 12/07/2019), Moorea (depuis le 12/08/2019), Nuku Hiva (depuis le 27/08/ 2019), Raiatea (depuis le 12/09/2019), Huahine (depuis le 13/09/2019) et Rangiroa (depuis le 19/09/2019).
Hiva Oa, Takaroa, Tahaa, Ua Pou, Tubuai, Fatu Hiva, Maupiti, Arutua et Ua Huka sont quant à elles en phase d’alerte.
La dengue de type 2 n’ayant pas circulé dans le Pays depuis l’an 2000, la population est faiblement immunisée et l’épidémie pourra être de grande ampleur. Les personnes de moins de 20 ans ou arrivées en Polynésie française après 2000 sont les plus à risque d’être infectées.
Au-delà des actions de lutte anti-vectorielle mises en oeuvre par la Direction de la santé (Centre d’hygiène et de salubrité publique) avec la collaboration des communes, chacun peut être acteur pour limiter l’ampleur de la propagation du moustique. Aussi, pour ne pas être infecté : éliminez chaque semaine les gîtes larvaires autour de votre domicile et de votre lieu de travail, protégez-vous des piqûres de moustiques (répulsifs, moustiquaire, diffuseurs…). Si vous avez de la fièvre supérieure à 38°C, consultez un médecin. Ceci est d’autant plus important si vous venez de Tahiti et vous rendez dans une autre île de Polynésie française, non touchée par ce virus. Enfin, si vous avez la dengue, protégez-vous des piqûres de moustiques pendant dix jours et limitez vos déplacements, pour ne pas contaminer d’autres zones géographiques.
Source: Direction de la Santé