Malaise persistant entre le personnel de la DSFE et la ministre Isabelle Sachet
On croyait les tensions apaisées entre le personnel de la DSFE et la ministre de tutelle, Isabelle Sachet. Apparemment, il n’en est rien!…
Dans un courrier transmis ce jour aux médias, signé conjointement par le secrétaire général de la CSTP-FO, Patrick Galenon, et celui d’ATia i Mua, Pico Ya Tu, le personnel contestataire assure que « le service ne peut assumer pleinement ses missions et se trouve dans l’obligation d’agir dans l’urgence au détriment du bien-être de la population en souffrance ».
Le « malaise » mis en avant aurait plusieurs origines. D’abord, il est indiqué par « les nouveaux dispositifs mis en place, notamment « aidants fetii », ainsi que le transfert des missions de solidarité de la CPS à la DSFE, ne sont pas adaptés à la réalité du terrain ». Ensuite, la DSFE souffrirait cruellement de moyens humains consécutivement à « de nombreux départs à la retraite », sans parler « des rejets de contrats d’embauche sur des postes vacants ».
Face à cette réalité et « en l’absence d’écoute du ministère de tutelle », soutiennent les organisations syndicales, un mouvement de grève pourrait être déclenché à compter du 28 octobre (zéro heure) si aucun accord n’est trouvé d’ici là. Il concernerait alors le siège de la DSFE à Papeete ainsi que les antennes de Tahiti et celles des archipels éloignés.
Les revendications s’articulent autour de deux chapitres: ressources humaines (mise en place d’un plan de recrutement pluriannuels) et moyens matériels (doter chaque antenne d’un téléphone portable de service et d’un ordinateur portable). Le personnel s’interroge en outre sur « la demande du ministère de créer un poste budgétaire en 2020 sur trois ans pour repenser l’organisation de la DSFE alors qu’un audit a déjà été fait en mars 2017 ».
Photo d’archives