Revirement du Parlement sur l’huile de palme
“Consternant!”: voilà comment la députée LREM d’Ille-et-Vilaine Laurence Maillart-Méhaignerie réagissait après l’adoption en catimini d’un amendement en faveur de l’huile de palmel jeudi 14 novembre à l’Assemblée nationale.
En effet, dans le cadre du projet de loi de finances (PLF) 2020, les députés ont voté sans débat un report à 2026 de la suppression de l’huile de palme de la liste des biocarburants, alors que l’assemblée avait voté l’an passé l’exclusion de ce produit controversé à cause de la déforestation que son exploitation génère. Les Parlementaires ont finalement fait marche arrière ce vendredi 15 novembre au soir en revotant, maintenant cette fois-ci la suppression de l’huile de palme des biocarburants.
L’amendement en question, qui avait reçu un avis défavorable du rapporteur général LREM Joël Giraud, avait été adopté sans débat et n’a pas été défendu au micro en séance, comme le montre la vidéo partagée par la directrice générale d’Oxfam France (et ex-ministre) Cécile Duflot. Cette mesure était défendu par des élus MoDem, LREM et LR des Bouches-du-Rhône (département où se trouve le site Total de La Mède exploitant l’huile de palme).
“Un non-sens écologique”
Selon les députés signataires, il s’agissait via cet amendement de “laisser une période transitoire suffisante de stabilité fiscale et réglementaire aux acteurs économiques français”. Un argument qui a eu du mal à convaincre, jusque dans la majorité.
“Rétablir la déduction fiscale de l’huile de palme comme biocarburant jusqu’en 2026 est un non-sens écologique!”, a déploré dans un tweet le député LREM du Gard Anthony Cellier, se disant “farouchement…
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Source: Yahoo actualités