Le coûteux « Noël avec nos soldats » de Michel Drucker
C’est fini entre Michel Drucker et les industriels de la défense.
Airbus, Dassault Aviation, MBDA, Naval Group, Nexter… Ils ont tous refusé de cofinancer l’émission « Un Noël avec nos soldats » présentée par le taulier du paf.
Comme le rapporte La Tribune, la société de production de l’émission demandait à chaque entreprise 30.000 euros pour une émission mettant à l’honneur les militaires en opérations extérieures et diffusée le soir du 25 décembre. Une émission en prime time qui, en plus d’être un échec en terme d’audience, a connu de nombreux déboires afin d’être financée.
Sollicités par le producteur de l’émission Tim Newman, les grands industriels du secteur comme Airbus, Dassault Aviation, MBDA, Nexter, Naval Group ainsi que les trois groupements professionnels (GIFAS, GICAT et GICAN), ont en effet tous refusé de mettre la main à la poche.
On leur proposait en contrepartie du cofinancement de l’émission une valorisation des matériels des industriels pendant l’émission, une mise à disposition des rushs de tournages pour une utilisation non commerciale et la vidéo exploitable en interne de Michel Drucker dans laquelle il remercie les industriels de leur aide lors du tournage du plateau. Ces arguments n’auront suffi à les convaincre de financer ce format d’émission qu’ils ont jugé « obsolète ».
Tim Newman, à la tête de la maison de production STH 255, aurait selon La Tribune demandé 450.000 euros aux industriels du secteur pour financer cette émission, dont le devis était estimé à 1 million d’euros environ. Face à l’absence de participation économique des industriels, c’est France Télévisions qui a dû mettre la main à la poche et compenser en rajoutant 200.000 euros. STH 255 a de son côté dû financer l’émission à hauteur de 350.000 euros.
Tim Newman, le producteur de l’émission, s’est dit, selon La Tribune, « très déçu » du manque d’implication des industriels de la défense dans l’émission qui a pour lui une « vertu
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