Confinement: plus d’un logement sur cinq est considéré comme « suroccupé » au fenua
L’Institut de la statistique (ISPf) analyse les conditions de vie des Polynésiens en période de confinement et force est de constater que tout le monde n’est pas logé à la même enseigne.
Ce confinement, instauré le 21 mars dernier, a touché l’ensemble de la population dans tous les actes de la vie quotidienne, que ce soit à l’école ou sur le lieu de travail, en télétravail ou non.
Cependant, les conditions de vie durant cette période difficile peuvent être bien différentes selon le type de logement, le nombre d’habitants et son équipement, l’accès possible ou non à l’extérieur.
Ainsi, la suroccupation des logements concerne plus d’un logement sur cinq en Polynésie française, quatre ménages sur dix ont moins d’une pièce par individu et en zone urbaine de Tahiti, plus d’un ménage sur cinq vit en appartement. « En moyenne, au dernier recensement de population, les résidences principales étaient composées de 3,1 pièces. Le nombre de pièces par personne est d’autant plus faible que le nombre de personnes dans le logement est important », peut-on lire dans le document publié sur le site.
Les équipements tels que la connexion à internet peuvent soutenir les échanges pour les personnes isolées ; certaines en sont privées, ayant moins d’accès et moins de facilité d’utilisation. « Au dernier recensement en août 2017, plus de la moitié (53 %) des ménages déclaraient avoir une connexion internet (soit 52 % des individus). Parmi ces ménages,13 %, n’ont pas d’ordinateur, la connexion se fait donc via un smartphone ou une tablette. L’accès au numérique est plus fréquent aux Îles Du Vent, particulièrement dans la zone urbaine de Tahiti (comprise entre Mahina et Punaauia) où 70 % des ménages sont équipés (soit 67 % des Polynésiens). Le lieu de résidence n’est pas la seule variable ayant un impact sur l’accès à internet : l’âge ou le niveau d’étude le sont aussi ».
Source: ISPf