Darmanin, enfin admis dans le premier cercle de la Macronie
Intime de Xavier Bertrand et proche de Nicolas Sarkozy, le ministre du Budget remplace Christophe Castaner.
Il lui aura fallu deux essais. Nommé ce lundi ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin avait déjà brigué le poste en 2018 après la démission surprise de Gérard Collomb. À l’époque, Emmanuel Macron lui avait préféré Christophe Castaner, un fidèle de la première heure. «Il l’avait mal pris mais il était remonté sur son cheval», se souvient un conseiller ministériel. Depuis, Gérald Darmanin a gagné la confiance d’Emmanuel Macron. Difficile pour le président de la République d’accepter la nomination à ce poste sensible de quelqu’un qui ne lui soit pas entièrement loyal.
Proche de Nicolas Sarkozy dont il a dirigé la campagne de la primaire en 2016 et intime de Xavier Bertrand, son mentor en politique, Gérald Darmanin s’est fait sa place petit à petit dans la macronie.
Très vite, au début du quinquennat, il est invité à participer aux réunions stratégiques de l’Elysée où Emmanuel Macron reçoit ses plus proches : Richard Ferrand, François Bayrou, Gérard Collomb, François Patriat… Il se fait une place mais n’est pas encore dans les petits papiers du président. Il va y entrer avec la réforme hautement sensible du prélèvement à la source. Emmanuel Macron ne veut pas rater son coup.
Alors il met Gérald Darmanin sous pression. Il exprime publiquement des doutes sur la solidité du texte. «Gérald l’a mal pris mais il s’est retroussé les manches et il l’a fait. Résultat, ça sera au bilan du quinquennat», observe-t-on au sein de l’exécutif.
«Darmanin, c’est plus de social et plus de souverainisme»
Dans le même temps, le ministre du budget s’illustre à l’Assemblée nationale où il ne retient pas ses coups contre ses anciens camarades de LR. Avec les ministres de droite du gouvernement Philippe, il est l’un des plus politiques. Mais il commence (…) Lire la suite sur Figaro.fr
Source: Yahoo actualités