Covid-19: « Il faut garder son calme… » dit le ministre de la Santé
Bien qu’« inquiet » sur l’évolution de la situation épidémique en Polynésie française, Jacques Raynal estime qu’il y a encore moyen de « casser les chaines de transmission ».
Avec 149 cas positifs au coronavirus depuis le 15 juillet, nos îles semblent confrontées à ce qu’il est convenu d’appeler « une deuxième vague ». Ou, tout au moins, un début…
Pour autant, « l’affolement ne peut que produire de mauvais résultats », a déclaré cet après midi le ministre lors d’un nouveau point presse. Sans vouloir minimiser la situation actuelle, le docteur Raynal a indiqué, si besoin était, une absence de formes graves entraînant une avalanche d’hospitalisations. Et pour cause, les contaminations n’ont, pour l’heure, affecté que « très peu de personnes à risques ». Par ailleurs, les îles éloignés restent épargnées.
A l’en croire, tout est mis en oeuvre pour détecter et isoler le plus rapidement possible celles et ceux qui ont contracté la maladie. Et de rappeler comme à son habitude que seul le strict respect des mesures barrière peut nous protéger du virus. Si le port du masque est globalement bien respecté par la population, cela ne suffit pas! Le lavage régulier des mains ainsi que la distanciation physique sont des gestes complémentaires à appliquer au quotidien.
Enfin, le ministre de la Santé a mis l’accent sur le fait qu’il ne pouvait y avoir de « dépistage spontané » à l’institut Louis Malardé. Aussi, les tests ne sont pratiqués que dans trois cas de figure: d’abord, à la demande du bureau de veille sanitaire dans le cadre d’une enquête épidémiologique; ensuite, sur recommandation d’un médecin et enfin, avant un départ à l’étranger. Dans ce dernier cas, le coût du test sera à la charge du patient.
Un nouveau point de situation sera réalisé mercredi après-midi.