Respect du couvre-feu: comme une dernière sommation…
Deux semaines après l’entrée en vigueur du couvre-feu à Tahiti et Moorea, le président du Pays et maire de Pirae, Edouard Fritch, a poussé un nouveau « coup de g… » contre ceux qu’il qualifie d’ « irresponsables ».
« Ici à Pirae, les transgressions constatées partent toujours d’une consommation excessive d’alcool », a déclaré le tavana, ajoutant que la plupart des élus communaux font la même observation.
De tels comportements justifient, à ses yeux, l’instauration d’un couvre-feu et donc, l’obligation faite de rentrer chacun chez soi à 21 heures au plus tard jusqu’à 4 heures du matin.
Avant de rappeler aux journalistes présents qu’à la différence du Zika et autres Dengue qui sont contractés après la piqûre d’un moustique, c’est l’homme qui transporte le coronavirus et qui infecte la population. Toujours est-il qu’en dépit des mesures sanitaires renforcées, la cadence de contamination n’a pas diminué, bien au contraire. Malardé pratique plus de six cents tests quotidiens pour plus de quatre cents nouveaux malades par vingt-quatre heures.
En dépit des inquiétudes des plus hautes autorités, de l’Etat comme du Pays, Edouard Fritch se refuse à parler de « punition » contre la population et pour l’heure, du moins, il ne serait pas encore question d’interdire la vente d’alcool. Sauf, naturellement si son appel à la raison n’était toujours pas entendu…
Photo d’archive