Hong-Kong et sa très longue quarantaine..
Recluse trois semaines, Lee Jung-soo a tué l’ennui en nourrissant les réseaux sociaux et en jouant de la guitare à sa peluche.
Dans l’ultime vidéo qu’elle a postée avant de sortir de sa chambre d’hôtel, on la voit retirant à l’aide d’un coupe-ongles le bracelet électronique qu’on lui avait mis, comme à toutes les personnes arrivant dans l’ex-colonie britannique, pour s’assurer qu’elle demeure entre quatre murs.
« C’est fini, liberté! », rayonne la Sud-Coréenne.
Claustrophobes, passez votre chemin! Hong Kong est renommée pour sa densité de population et ses minuscules appartements. Et les hôtels ne dérogent pas à la règle de l’exiguïté. Dans la plupart des chambres, les fenêtres ne s’ouvrent pas et rares sont celles qui ont un balcon. Mme Lee, cheffe d’entreprise venue refaire sa vie dans le territoire semi-autonome, a tout fait pour garder son optimisme.
Pas moins de soixante-dix publications en vingt-et-un jours sur Instagram: des photos de son petit déjeuner aux monologues sur ses dîners, en passant par ses vidéos de vocalises et de guitare avec Teddy, sa fidèle peluche. Dans cette expérience d’enfermement, beaucoup, probablement, disjoncteraient. Mais pas Mme Lee.
« Il ne faut pas regarder les infos toute la journée car ce n’est pas bon de rester dans cet univers-là », poursuit-elle. « Il faut se détendre, prendre ça comme des vacances sans partir. »
source: yahoo actualités