En quête de financements européens pour développer le secteur Primaire
Visio-conférence, vendredi matin, avec Dacian Ciolos, député européen, ancien premier ministre de la Roumanie et ancien commissaire à l’agriculture et au développement rural de la commission européenne pour ouvrir le chemin d’un partenariat avec l’Union Européenne et porter les ambitions de développement durable de la Polynésie Française.
Le développement du secteur primaire a été au centre des débats. Avec l’appui des schémas directeurs de l’agriculture, de la pêche et de l’aquaculture très prochainement, le président Edouard Fritch souhaite saisir l’opportunité de la présidence de l’Union Européenne par la France durant le premier semestre 2022.
En effet, lors de la présidence de l’Union Européenne par la France en 2022, une réelle opportunité est ouverte pour faire inscrire les projets phares de développement du secteur primaire de la Polynésie française dans les grandes orientations stratégiques de développement durable de l’Europe comme la création de valeur, la transformation écologique et la souveraineté alimentaire et espérer, in fine, un appui en ingénierie rurale et des instruments financiers pour les ambitions de recherche, d’innovation, de pêche durable et de transition agro-écologique.
Le Haut-commissaire a souligné l’importance des échanges entre l’Union Européenne, le Gouvernement de Polynésie française et l’Etat, pour œuvrer conjointement au développement de ces filières indispensables au territoire. Ils permettent de préparer la relance économique, en mutualisant les innovations en matière de transition agro-écologique.
Pour le vice-président Tearii Te Moana Alpha, il s’agit de « Faire de la Polynésie française un exemple mondial de transition écologique de l’agriculture, de la pêche, de l’aquaculture et de la forêt » avec l’appui de l’Union Européenne.
Enfin le président Edouard Fritch a insisté sur la pression de la mondialisation dans la région Pacifique, et la nécessaire représentation de l’Union Européenne dans la région par les programmes de développement de la Polynésie française.
source: Gouvernement