Macron accusé de « folie dépensière »
La droite multiplie les attaques contre l' »euphorie dépensière » de l’exécutif, concentrant ses critiques sur Emmanuel Macron qui « crame la caisse » à l’approche de la présidentielle.
« Nous voilà en pleine euphorie dépensière » et « en deux ans, les dépenses ordinaires ont progressé de 54 milliards », a déploré mardi Éric Woerth, le président Les Républicains (LR) de la commission des Finances à l’Assemblée nationale, dans Le Figaro.
« On ne peut pas financer l’avenir d’un pays par l’endettement », a-t-il ajouté, en mettant en garde sur une possible hausse des taux d’intérêt: « Une augmentation d’un point de taux augmente de 30 milliards d’euros la charge de la dette à l’horizon de dix ans pour l’État. Ce sont des sommes impossibles à décaisser si nous ne nous préparons pas suffisamment en avance ».
« Sur le dos du Covid on endette matin, midi et soir la France; c’est non, et la droite devra se faire entendre là-dessus », a lancé sur Sud Radio le patron des députés LR Damien Abad. « On ne construit pas une politique à coup de chèques », a-t-il ajouté, en déplorant « les promesses faites dans les derniers instants de la course présidentielle ».
Pour le député LR Éric Ciotti, interrogé sur LCI, « Emmanuel Macron fait payer ses mesures électorales par la dette et les impôts de demain », par exemple à Marseille où il a promis « un milliard et demi d’euros, c’est une mesure électoraliste ».
« Crame la caisse »
Xavier Bertrand avait déjà fustigé dimanche une attitude « absolument irresponsable » en assurant que « depuis quinze jours, on en serait à entre 5 et 7 milliards annoncés ».
« Le quoi qu’il en coûte pour la réélection d’Emmanuel Macron ne fait que commencer », mais « s’il pense qu’il va acheter nos voix ou notre confiance, il se trompe », avait ajouté le candidat ex-LR à la présidentielle lors du Grand Jury de RTL/LCI/Le Figaro.
De son côté Valérie Pécresse, elle aussi candidate ex-LR, a plusieurs fois ces derniers jours attaqué un chef de l’État qui « crame la caisse » avec « un amoncellement de promesses » en « période pré-électorale ».
Article original publié sur BFMTV.com
source: Yahoo actualités