Une page de la Libération se tourne avec le décès d’Hubert Germain
Père des Forces françaises libres (FFL), Charles de Gaulle avait créé l’Ordre de la Libération en novembre 1940 pour « récompenser les personnes ou les collectivités militaires et civiles qui se seront signalées dans l’œuvre de libération de la France et son empire ». Les derniers compagnons, distingués pour leur engagement de la première heure au sein de la France libre, ont disparu les uns après les autres au cours de la décennie passée.
Seules 1.038 personnes, dont six femmes, ont reçu le titre de compagnon de la Libération. En tant que dernier de ses représentants, Hubert Germain doit être inhumé au Mont Valérien, principal lieu d’exécution des résistants durant la Seconde Guerre mondiale.
Ancien député gaulliste et ministre de Georges Pompidou, ce résistant avait fêté le 6 août son 101e anniversaire. Fils d’un général des troupes coloniales, Hubert Germain passait le concours d’entrée de l’école navale à Bordeaux au moment de la débâcle du printemps 1940. « Au bout de cinq minutes, je me suis dit : Mais qu’est-ce que tu fais là ? », expliquait-il en 2018 à l’AFP. « Je me suis levé en disant à l’examinateur : Je pars faire la guerre ».
Il embarque à Saint-Jean-de-Luz, à bord d’un navire transportant des soldats polonais à destination de l’Angleterre et arrive à Londres le 24 juin 1940. Il intègre la Légion étrangère et combat en Syrie, en Libye où il est engagé (…) Lire la suite sur Public Sénat
source: Yahoo actualités