Des « bons solidaires » contre la précarité des étudiants
Près d’une centaine de jeunes étudiants étaient présents, ce jeudi en fin de journée à la Présidence, pour recevoir des « bons solidaires ».
Ces étudiants, scolarisés dans les différents établissements du second degré de la place, tels que l’Université de la Polynésie française (UPF), et l’Institut Supérieur de l’Enseignement Privé en Polynésie française (ISEPP), sont pour la grande majorité, logés dans les Centres d’Hébergement pour Etudiants (CHE), situés à Outumaoro et Paraita, mis en place par l’Office Polynésien de l’Habitat (OPH).
Au total, plus d’une centaine de demandes a été évaluée par la Direction des Solidarités, de la Famille et de L’Égalité (DSFE) pour vérifier les affiliations de chaque étudiant. Ainsi, jeudi soir, 113 bons de commande pour des aides alimentaires, vestimentaire, des produits d’hygiène et d’entretien, d’une valeur de 39 500 Fcfp, ont été remis à chaque étudiant, soit une enveloppe globale de 4 463 500 Fcfp.
La Polynésie française compte plus de 4 500 étudiants. Aujourd’hui, c’est un peu plus de 420 étudiants, soit presque 10%, qui vivent en centre d’hébergement. Plusieurs d’entre eux sont non boursiers, et doivent assumer totalement leurs frais de scolarité, et de vie étudiante, avec le soutien familial et parental, lorsque cela est possible.
Le président de la Polynésie française, Edouard Fritch, est venu les encourager et les écouter, avant de prononcer un discours à l’occasion. Il a notamment rappelé la dimension interministérielle que représente la situation des étudiants. En effet, le sujet concerne à la fois l’Education, les Affaires sociales, et le Logement.
Le Syndicat Avenir Etudiant, accompagné de la DPDJ, a soulevé les problèmes de précarité chez les étudiants, accentués par la crise sanitaire. Ainsi, conjointement avec le ministère de la Famille et la DSFE, le Pays a octroyé ces bons solidaires exceptionnels, en soutien à ces étudiants.
Les étudiants déjà partis en vacances devront se rapprocher de l’association des étudiants, ou de la DPDJ, pour récupérer leurs enveloppes.
Source: Gouvernement