Retour aux fondamentaux pour faire progresser les élèves à l’école et au collège
Tenue d’un séminaire des personnels d’encadrement de l’Education, les 15 et 16 février derniers.
Proposé en présentiel ou en distanciel afin de respecter les règles sanitaires, ce séminaire a réuni les inspecteurs pédagogiques du 1er et 2nd degré, les directeurs d’école déchargés et les chefs d’établissement des collèges et lycées.
Le séminaire a non seulement traité de la mise en œuvre des évaluations nationales mais aussi des modalités de leur exploitation dans chaque école, collège et lycée.
L’occasion pour la ministre de tutelle de remercier les personnels d’encadrement pour leur dévouement, leur conscience professionnelle et leur sens du service public face à une crise sanitaire qui a durablement perturbé notre système éducatif. Elle leur a également demandé de concentrer leurs actions sur les élèves en difficulté et également sur les élèves en situation de fragilité afin que ceux-ci ne tombent pas dans la difficulté.
L’inspecteur général de l’Education en charge des langues régionales, Yves Bernabé, est intervenu sur la place des langues régionales dans les enseignements et le rôle des langues et de la culture polynésiennes, non seulement dans la réussite des élèves mais aussi dans la lutte contre la déscolarisation et le décrochage scolaire.
A cette fin, Christelle Lehartel a demandé la mobilisation générale en faveur de l’apprentissage des fondamentaux pour faire progresser les élèves à l’école et au collège. Elle a notamment annoncé la mise en œuvre des plans français et mathématiques en formant en trois ans, tous les enseignants de section des grands (SG) et de cours préparatoires (CP), aux modalités efficaces d’enseignement du français et des mathématiques. Tous les conseillers pédagogiques seront mobilisés pour être formateurs. Chacun accompagnera trente-deux enseignants par an. Chaque enseignant sera formé sur un volume horaire de 30h.
Pour soutenir cette démarche, la ministre a annoncé, pour la rentrée scolaire prochaine, l’ouverture de vingt postes de professeurs des écoles dans la brigade de formation continue, dont une brigade dédiée aux deux archipels les plus éloignés : les Tuamotu et les Marquises. Dans le même temps, seront créées neuf missions de formateurs académiques dans le second degré, un dans chaque discipline d’enseignement.
Enfin, chaque école, chaque établissement devra définir collectivement et mettre en œuvre une politique d’évaluation exigeante et bienveillante, motivante et encourageante pour les apprentissages et la réussite scolaire de tous les jeunes polynésiens.
Source: Gouvernement