Le Monoï de Tahiti (AO) fête ses trente ans d’existence
Le Monoï de Tahiti est le seul produit polynésien reconnu et protégé par une appellation d’origine à l’international, label qui fêtera ses 30 ans en avril 2022. L’occasion de (re)découvrir toute la modernité
d’un produit traditionnel et de sa place dans la cosmétique moderne.
Fondée en 2017 par les principaux producteurs de Monoï de Tahiti, l’association Monoï de Tahiti a pour mission de développer les connaissances sur le monoï, faire la promotion et protéger le Monoï de Tahiti AO. En cette année 2022, l’association Monoï de Tahiti ira à la rencontre des consommateurs en Polynésie mais aussi à l’international afin de célébrer ensemble les trente ans de l’appellation d’origine Monoï de Tahiti.
Voici le programme des festivités…
La société Aéroport de Tahiti (ADT), Tahiti Tourisme et l’Association Monoï de Tahiti vont offrir un flacon de Monoï de Tahiti à tous les voyageurs arrivant à Tahiti-Faa’a par un vol international le
vendredi 1er avril 2022.
De son côté, l’association Monoï de Tahiti organise deux journées portes ouvertes les vendredi 1er et samedi 2 avril 2022. Inaugurée en 2010, La Route du Monoï est une invitation unique à découvrir l’huile culte polynésienne sur ses terres naturelles. Sur l’île de Tahiti, ce circuit touristique ouvert toute l’année vous permet d’en apprendre plus sur ses ingrédients naturels, sa préparation et ses nombreux usages. Visitez un champ de fleurs de Tiare Tahiti, une cocoteraie, rencontrez des artisans, visitez les unités de production de marques emblématiques de Monoï de Tahiti appellation d’origine, offrez-vous un massage traditionnel réalisé dans un Spa dernier cri… Chaque arrêt sera l’occasion de rencontres fabuleuses. Arrêts et conditions d’accès sur Facebook La Route du Monoï https://www.facebook.com/groups/laroutedumonoi/
Par ailleurs, le Service Parc et Jardins et de la Propreté en partenariat avec l’association Monoï de Tahiti met en place au sein des Jardins de Paofai, le premier Conservatoire du Tiare Tahiti. Ce projet, fruit d’une coopération démarrée en 2016, met en valeur les différentes espèces de Gardenia que l’on retrouve en Polynésie française. Projet éducatif et scientifique, ce Conservatoire a pour ambition de mieux comprendre les propriétés et origines de cette fleur emblématique de Tahiti et ses îles. Le Tiare entre dans la composition du Monoï de Tahiti, mais la plante est également très utilisée dans la pharmacopée polynésienne.
Enfin, l’association Monoï de Tahiti grâce au soutien du Gouvernement de la Polynésie française, propose dix clips Monoï de Tahiti appellation d’origine, soin régénérant du corps et de l’âme. Ces dix clips d’une minute évoquent l’origine, la composition, les bienfaits et utilisations de cette huile de soin naturelle polynésienne. Les 10 clips sont disponibles sur la nouvelle chaîne Youtube Monoï de Tahiti
https://www.youtube.com/channel/UCg2NLPecCict6zFB-wNxodA
En Mā’ohi, mono’i signifie « huile sacrée » qui est utilisée dans de nombreux aspects de la vie quotidienne des Polynésiens. Produit emblématique de la Polynésie française, le Monoï de Tahiti valorise avec succès la noix de coco et la fleur de tiare Tahiti. Premier produit cosmétique à avoir obtenu une appellation d’origine, un label qui atteste de la qualité de sa fabrication, de la sélection et de l’origine polynésienne des ingrédients qui le composent, le Monoï de Tahiti peut être utilisé seul ou entrer dans la composition de produits de soin. Les ingrédients et le processus de fabrication du Monoï de Tahiti sont strictement définis par le décret n°92-340 rédigés par les représentants de la filière monoï avec le soutien des autorités locales et de l’Etat : « le Monoï de Tahiti est le produit obtenu en faisant macérer des fleurs de tiare dans de l’huile de coco raffinée. Cette huile est extraite de noix de coco mûres récoltées à partir d’arbres Cocos nucifera poussant dans le sol corallien de la zone géographique de la Polynésie française exclusivement. Seuls les boutons floraux « Tiare » de l’espace Gardenia taitensis et d’origine polynésienne sont acceptables… »