Présidentielle: pour LFI, c’est la faute à Roussel
C’est le coordinateur national de la campagne, Adrien Quatennens, qui a tiré le premier ce lundi matin, quelques heures après les résultats.
« Je respecte les communistes, mais Fabien Roussel n’a pas tenu parole. Il m’avait dit que si un candidat de gauche était en mesure d’être au second tour, il était prêt à repenser sa candidature », a avancé Adrien Quatennens, député LFI, ce lundi midi sur France Infos.
Jean-Luc Mélenchon tenait pourtant un tout autre discours ce dimanche soir, devant ses partisans réunis au Cirque d’hiver à Paris, appelant ses électeurs à ne pas « s’adonner à la colère ». Sans vraiment convaincre ses partisans. « Roussel, c’est le candidat de la droite », lançait un militant en colère. « Mélenchon à la présidentielle, Roussel à la poubelle », criaient également d’autres sympathisants.
« Beaucoup de gens de gauche ont consacré leur temps à nous taper dessus »
Quelques heures plus tard, l’ambiance change pourtant dans l’entourage du candidat défait. Les résultats des grandes villes commencent alors à remonter, modifiant les scores d’abord annoncés et montrant finalement que l’écart entre Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon n’est plus que de 0,8 point, soit 421.420 voix. Les résultats définitifs publiés ce midi par le ministère de l’Intérieur donne le score définitif du RN à 23,15% et celui de LFI à 21,95%.
« Il y a de la tristesse car l’objectif d’être au second tour tour était atteignable. Beaucoup de gens de gauche ont consacré du temps à nous taper dessus, pour un résultat inutile », a analysé le député Alexis Corbière ce lundi matin sur Public Sénat.
Source: Yahoo actualités