L’ancien hôtel Prince Hinoï appelé à renaître de ses cendres
Alors qu’elle sombrait dans l’oubli depuis plus d’une quinzaine d’années, la bâtisse appartenant à la famille Mourareau semble promise à un meilleur avenir…
Elle faisait un peu tâche dans le paysage du front de mer de Papeete ! Au point de se demander si elle appartenait encore à quelqu’un…Et puis, la justice est passée par là, confirmant ainsi la famille Mourareau dans sa position de propriétaire légal.
Pas plus tard que le week-end dernier, son état de vétusté avancé est apparu pour le moins préoccupant après que des fragments de béton se soient détachés de la façade principale, endommageant au passage quelques véhicules stationnés en contre-bas. Aussi, un périmètre de sécurité a été délimité, le temps de procéder à quelques travaux de ravalement, comme l’a indiqué la Municipalité.
Mais plus que de banales réparations, c’est une rénovation complète dont l’ancien hôtel Prince Hinoï devrait faire l’objet d’ici à la fin de l’année.
Selon nos informations, l’établissement – géré à ses débuts par la chaîne hôtelière Ibis, avant d’être transformé en maison de jeux de hasard – dispose d’ores et déjà d’un permis de construire ainsi que des avantages liés à la défiscalisation locale. Le projet n’attend plus que le coup de pouce de Bercy pour démarrer cet imposant chantier.
Une fois les travaux achevés, la commercialisation pourrait démarrer au début de l’année 2021 sous l’enseigne Maitai Polynesia. Une jolie « prise » pour l’homme d’affaires Dick Bailey qui, avec cette implantation au coeur de la capitale, pourra non seulement disposer d’une offre d’hébergement intermédiaire (2-3 étoiles) mais aussi et surtout, accueillir les passagers de son fleuron de la croisière polynésienne, à savoir le Paul Gauguin.
Du côté du ministère du Tourisme enfin, cet investissement hôtelier arrive à point nommé pour accompagner la hausse de fréquentation touristique qui se confirme, par la voie des airs comme sur mer.