Regain d’optimisme pour les finances de la CPS
Les bons chiffres de l’emploi ont tendance à redonner le sourire aux gestionnaires de la Caisse de prévoyance sociale (CPS) qui veillent au bon équilibre des recettes et des dépenses pour les branches maladie et retraite.
Preuve de cet optimisme retrouvé, la décision prise vendredi dernier de baisser les cotisations maladie de deux points, de 16,95 à 14,94% pour augmenter celles de la retraite (tranche A) de un point, de 22 à 22,99%. Selon Vincent Fabre, le directeur de la Caisse, interrogé par nos confrères de Tahiti-Infos, ces modifications de taux devraient être appliquées sur la fiche de paie des salariés, fin octobre.
Aussi minimes puissent paraître ces décisions, elles ont une double finalité: d’une part, rendre un peu de pouvoir d’achat aux salariés et d’autre part, alléger le coût du travail des employeurs pour mieux les inciter à embaucher au moment où la reprise économique se fait jour. Et la CPS n’a pas attendu les bons chiffres de l’emploi pour agir !
Après le président Edouard Fritch qui se félicitait, jeudi dernier à l’assemblée, d’un recensement de 67 159 salariés-cotisants au mois de juillet 2022, c’est au tour du vice-président du conseil d’administration de la CPS, Jean-François Benhamza, d’abonder en ce sens, évoquant pour sa part « de mémoire près de 63 000 emplois » (cf.Tahiti-infos). Précisons également, et c’est important pour faire taire les mauvaises langues, que les personnes embauchées en CAE (Convention d’aide à l’emploi) ne sont pas ici comptabilisées. Donc, on ne peut pas reprocher aux politiques de vouloir gonfler artificiellement les statistiques…