Un point sur les partenariats en faveur du développement agricole
Le ministre de l’Agriculture et du Foncier, en charge du Domaine et de la Recherche, Tearii Te Moana Alpha, accompagné du directeur de l’agriculture (DAG), Philippe Couraud, a entamé, mardi 20 septembre, une mission à Paris, qui se poursuivra à Bruxelles et Nouméa.
Les objectifs principaux de cette mission sont de faire un point d’étape des différents partenariats en cours avec les organismes techniques de l’Etat, intervenant en Polynésie dans le domaine de l’Agriculture et de la Forêt d’une part. Et d’autre part, d’examiner les possibilités d’appuis financiers aux programmes de développements agricoles conduits en Polynésie au travers des appels à projets lancés par l’Etat et l’Union européenne, tels que France 2030 et Horizon Europe.
Une première rencontre a eu lieu avec Monsieur Marc Fesneau, ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, qui a été l’occasion de présenter les grandes orientations du schéma directeur de l’Agriculture 2021-2030 et le projet de transition agro-écologique et transition alimentaire de la Polynésie française. Le ministre Marc Fesneau a affirmé le soutien de l’Etat pour ces projets et son engagement à soutenir les dossiers qui seront présentés par la Polynésie française en réponse aux appels à projets de France 2030, notamment ceux visant à améliorer la sécurité alimentaire.
Une deuxième rencontre avec Madame Claverie de Saint-Martin, présidente directrice générale du CIRAD (Centre de recherche et de coopération internationale pour le développement) a porté sur les partenariats déjà en vigueur, notamment sur le cocotier et la certification du bois de pin, et sur de futurs partenariats pour la conduite d’actions de recherche-développement menées au niveau local et régional. La question du financement de ces actions a été évoquée, considérant qu’il était important que certains des appels à projets, portés par France 2030 ou Horizon Europe, puissent cibler directement les collectivités françaises du Pacifique, qui ne disposent pas actuellement du même environnement technique en matière d’organismes de recherche et de développement que les collectivités d’Outre-mer de la zone Caraïbe ou Océan Indien.
source: Gouvernement