La Nouvelle-Zélande veut taxer les « pets et les rots » de vaches
La fronde est en marche en Nouvelle-Zélande.
Jeudi 20 octobre, engins agricoles et 4X4 ont convergé vers Wellington, Auckland, Christchurch et d’autres agglomérations de l’archipel, les participants demandant au gouvernement de centre-gauche de renoncer à son projet de taxer « les pets et les rots » émis par les animaux d’élevage.
La semaine dernière, la Première ministre Jacinda Ardern a révélé un plan visant à mettre en place un impôt de ce type, ce qui constituerait une première mondiale. Des milliers d’agriculteurs se sont rassemblés jeudi, brandissant des pancartes sur lesquelles était écrit la politique « pue ». « La plupart des fermiers en ont assez », a expliqué à Wellington Chris, un manifestant qui n’a souhaité donner que son prénom. « Il devient difficile de poursuivre une activité agricole et le gouvernement ne nous soutient pas vraiment – c’est difficile en ce moment ».
Les gaz, comme le méthane, naturellement émis sous forme de pets et de rots par les 6,2 millions de vaches et 26 millions de moutons néo-zélandais, ainsi que le protoxyde d’azote contenu dans l’urine du bétail, figurent parmi les plus gros problèmes environnementaux du pays. Le méthane est moins abondant et ne reste pas aussi longtemps dans l’atmosphère que le dioxyde de carbone, mais il constitue un facteur beaucoup plus puissant contribuant au réchauffement climatique. Ce composé chimique est responsable d’environ 30% du réchauffement de la planète depuis la Révolution industrielle, estiment les scientifiques, (…)
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source: Capital – Yahoo actualités