Classement des Marquises à l’Unesco: plus facile à dire qu’à faire !
Dans le cadre de la poursuite du processus d’inscription du bien « Îles Marquises » au patrimoine mondial de l’UNESCO, une délégation menée par le ministre de la Culture, Heremoana Maamaatuaiahutapu, s’est rendue à Paris afin de pouvoir mener une session de travail technique.
Le dossier « Îles Marquises » est un dossier attendu et suivi de près par l’Etat et le Pays. Les acteurs présents, à savoir, le ministère de la Transition écologique et solidaire, le ministère de la Culture, l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) et le Conseil international des monuments et des sites (ICOMOS) ont travaillé avec les équipes polynésiennes afin de revoir les attendus de la prochaine audition qui aura lieu en 2020.
Tous ont souligné que la double difficulté de ce dossier est qu’il s’agit à la fois d’un bien mixte alliant nature et culture mais aussi d’un bien en série. Dans une prise de parole marquant le début des journées de travail, le ministre de la Culture a pris le temps de rappeler les enjeux liés à cette candidature et notamment l’importance de parvenir à unir nature et culture. Suite aux recommandations formulées au lendemain de l’audition de l’étape 1, le 10 avril 2018, le dossier se doit d’évoluer afin de pouvoir répondre aux attentes de l’UNESCO, mais également à celle du gouvernement de la Polynésie française.
Ainsi, après avoir revu les éléments et données produits jusqu’à présent, des limites de travail ont été définies, de façon bilatérale, et notamment la définition des périmètres marins. Enfin, il a été convenu d’organiser une mission de travail sur site d’ici à la fin de l’année 2019. Ce déplacement, organisé en étroite relation avec la CODIM (communauté de communes des îles Marquises), permettra aux acteurs internationaux d’échanger sur place afin d’appréhender plus en détail le dossier marquisien.
Ces deux journées de travail ont donc permis notamment de dégager les principaux axes de réflexions à poursuivre, de confirmer la méthodologie et de fixer un calendrier jusqu’à la prochaine audition devant le Comité national des biens français du patrimoine mondial (CNBFPM) en 2020.
Communiqué du gouvernement