22 novembre 2024

Bientôt la cantine à 1 euro !

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Le gouvernement va lancer dans les prochaines semaines deux mesures du plan de lutte contre la pauvreté, la « cantine à un euro » ainsi que des petits déjeuners gratuits à l’école dans les quartiers en difficulté, annonce Christelle Dubos, secrétaire d’Etat auprès de la ministre de la Santé et des Solidarités, dans un entretien accordé au Journal de Dimanche (JDD).

« D’ici fin avril nous lancerons avec Jean-Michel Blanquer (le ministre de l’Education nationale-NDLR) la cantine à un euro », déclare Christelle Dubos dans le JDD.

Cette mesure devrait selon elle concerner « jusqu’à 10.000 communes » et celles qui s’engageront dans ce dispositif « recevront une aide de l’Etat de deux euros par repas, sachant qu’il coûte en moyenne 4,50 euros ».

Concrètement, ce mécanisme de soutien vise à inciter les communes les plus fragiles, qui n’ont pas les moyens de mettre en place une tarification sociale, à en instaurer une pour les repas servis aux enfants de familles pauvres.

Autre disposition emblématique du plan de lutte contre la pauvreté présenté par le président de la République en septembre dernier, des petits déjeuners gratuits vont être proposés dans les écoles des quartiers en difficulté dans huit académies pour une expérimentation, avant une généralisation à la rentrée prochaine.

« Mettre en place le petit déjeuner à l’école, c’est une mesure de bon sens qui s’attaque aux racines des inégalités », observe Christelle Dubos en rappelant que « dans les zones défavorisées, un enfant sur dix arrive en classe le ventre vide ».

« D’ici fin avril, avec Jean-Michel Blanquer, nous annoncerons leur mise en place dans huit académies tests (…) Puis, en septembre, sur tout le territoire », dit Christelle Dubos dans le JDD.

Le gouvernement avait signalé fin mars que 40.000 enfants scolarisés dans 400 écoles avaient déjà accès à des petits déjeuners à l’école et que plus de 100.000 pourraient bénéficier de ce dispositif à la prochaine rentrée.

Au-delà de ces deux dispositions, le plan de lutte contre la pauvreté doté de 8,5 milliards d’euros présenté par Emmanuel Macron en septembre dernier prévoyait également de fusionner une majorité de prestations sociales dans un « revenu universel d’activité » (RUA).

Le gouvernement, qui souhaite que le RUA agrège au minimum le revenu de solidarité active (RSA), la prime d’activité et les aides personnalisées au logement (APL), va organiser début mai « une concertation citoyenne et institutionnelle » pour déterminer s’il doit également intégrer « l’allocation spécifique de solidarité, l’allocation adulte handicapé, le minimum vieillesse (ou encore) un dispositif pour les moins de 25 ans », annonce Christelle Dubos dans le JDD.

Elle ajoute qu' »une autre concertation citoyenne et institutionnelle, qui associera également les corps intermédiaires », sera par ailleurs lancée « courant mai » pour préciser les contours du « service public de l’insertion » reposant sur un guichet unique souhaité par le chef de l’Etat lors de la présentation du plan pauvreté.

(Myriam Rivet, édité par Eric Faye)

Source: Yahoo actualités

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