Plus de 408 000 francs CFP l’A/R Papeete-Paris en classe éco…du jamais vu!
On pourra dire ce que l’on veut mais les tarifs des compagnies aériennes atteignent des sommets jusqu’ici inégalés. La preuve avec ce petit comparatif.
Pour celles et ceux qui auraient la « mauvaise » idée de vouloir partir en métropole à l’occasion des vacances scolaires, autant dire tout de suite qu’ils vont devoir y mettre le prix! A moins d’avoir réservé depuis belle lurette…
Ce niveau de tarif est-il justifié ? C’est un autre débat…car quoique l’on en dise, rien ne peut justifier une telle inflation: ni la hausse des prix du kérosène ou encore le fait d’avoir contracté un PGE (Prêt garanti par l’Etat) durant la crise covid que les compagnies aériennes doivent aujourd’hui rembourser.
Une chose est sûre: il n’y a plus vraiment de concurrence entre les différents pavillons qui desservent la destination. En tous cas, pas vraiment entre Air Tahiti Nui et Air France dont nous avons comparé les offres tarifaires pour quasiment les mêmes dates. La preuve.
Pour un A/R sur la compagnie au tiare entre le 1er juillet et le 1er août, périodes où le trafic est le plus dense, sans parler du flux touristique…il vous faudra débourser à ce jour la bagatelle de…408 198 Fcfp pour un siège en classe Eco. En partant, quatre jours plus tard (4 juillet) avec un retour le 30 juillet, le billet « descend » à 333 088 Fcfp. Ou 300 488 Fcfp en revenant à Tahiti-Faa’a le 27 juillet. Dans ces conditions, il est préférable d’attendre le 23 juillet pour un départ, retour le 11 août: 210 498 Fcfp.
Pour un A/R sur la compagnie Air France entre le 5 et le 30 juillet, la douloureuse s’affiche à 292 988 Fcfp. A une condition supplémentaire: effectuer 33 heures de voyage au retour avec une escale de 13 heures à Los Angeles…En revanche, offre « exceptionnelle » en partant le 23 juillet, retour le 13 août: 172 878 Fcfp. Mais là encore, une contre-partie, un voyage plus long via Londres et Los Angeles.
Alors, à vos claviers et bonne recherche sur les sites internet des compagnies.