L’extension des infrastructures portuaires vers l’est à l’étude
Le président Edouard Fritch, accompagné du vice-président Teva Rohfritsch, du ministre de l’Aménagement, Jean-Christophe Bouissou, du ministre de l’Equipement, René Temeharo, et du maire de Papeete, Michel Buillard, a embarqué jeudi matin sur un des remorqueurs pour faire une visite des chantiers programmés du Port Autonome de Papeete.
Le directeur du port, Jean-Paul Le Caill, a ainsi pu présenter les réalisations en cours ainsi que les projets inscrits au budget 2019.
La visite a débuté par le chantier de la voie poids lourds du pont de Motu Uta qui permettra aux convois de plus de 35 tonnes de rejoindre la zone portuaire. La livraison de l’ouvrage est prévue en février 2019.
La principale problématique qui se pose aujourd’hui au port autonome est son extension, notamment pour accueillir des porte-conteneurs plus importants avec un allongement du quai au long cours et des aménagements du terminal de commerce international. Cela implique également un élargissement et un approfondissement de la passe. L’année 2019 verra donc le début des études sur ce sujet.
Les études porteront également sur une possible extension des infrastructures portuaires vers l’est. C’est un des scenarii de développement stratégique du port et les options devraient être présentées à la fin de l’année prochaine.
Enfin le directeur du port a détaillé les travaux envisagés pour la réorganisation et l’optimisation des quais de cabotage ainsi que le déplacement des locaux de la direction et de la vigie afin d’avoir une vue panoramique vers l’est et l’ouest. La délégation a également fait étape face au chantier des infrastructures de la marina de Papeete, notamment avec le chantier des deux restaurants qui sont en cours de construction place Jacques-Chirac.
La visite s’est poursuivie vers la marina Taina. La problématique du stationnement sauvage des voiliers dans la baie face au futur Village tahitien a ainsi pu être abordée. Le nombre des embarcations au mouillage ne cesse d’augmenter, au détriment du trafic mais également de la salubrité du lagon. Les conditions de l’interdiction du mouillage dans cette zone sont actuellement à l’étude, en même temps qu’une offre alternative pour les plaisanciers.
Communiqué du gouvernement