Les investisseurs américains grattent à la porte du Pays
Le président de la Polynésie française, Moetai Brotherson, a été invité lundi 30 octobre dernier par l’Ambassadrice des Etats-Unis à Paris, Denise Campbell Bauer, à participer à une table ronde avec les représentants de plusieurs entreprises américaines opérant en Polynésie française. Le ministre de l’Economie, du Budget et des Finances Tevaiti-Ariipaea Pomare était également présent.
Comme annoncé par le Président des Etats-Unis Joe Biden en septembre dernier à Washington, à l’occasion du deuxième Sommet Etats-Unis – Forum des Iles du Pacifique, le renforcement du partenariat américano-Pacifique passe notamment par le développement d’économies océaniennes compétitives et résilientes incluant les entreprises américaines. Les relations économiques et commerciales entre la Polynésie française et les Etats-Unis, déjà importantes, devraient bénéficier de cette nouvelle impulsion.
Des représentants du secteur de l’aérien (Hawaiian Airlines, Delta) comme de l’hôtellerie (Hilton, Marriott) étaient notamment présents. Les acteurs économiques ont fait part de leur satisfaction quant à l’embellie touristique, les hôtels affichant un taux d’occupation moyen de 85 %. L’année 2023 affichera certainement un record en nombre de touristes. Les touristes américains restent les plus nombreux au Fenua. Cependant, les entreprises présentes ont également exposé leurs difficultés à recruter localement certains types de profils et ont fait part des problèmes structurels auxquels elles sont confrontées du fait de l’inadaptation de l’aéroport de Tahiti-Faa’a à la croissance du trafic.
Le président du Pays a rappelé que des travaux d’envergure sont prévus, mais dans un avenir à moyen terme du fait des contentieux en cours dans le cadre du renouvellement de la concession aéroportuaire par l’Etat. Dans l’attente, le nécessaire sera fait pour pallier au mieux les difficultés rencontrées. En effet, pour atteindre les 600 000 touristes annoncés dans le programme gouvernemental, les aéroports devront être remis à niveau. L’étude de l’aéroport aux Marquises et des différentes options possibles est en cours.
Le numérique sera également mieux intégré à la politique touristique afin de limiter l’usage du papier pour les formalités d’entrée et limiter les temps d’attente à l’arrivée. Le projet en cours avec l’entreprise américaine Google multipliera les capacités numériques sur tout notre territoire. Le Président a aussi rappelé les difficultés pour les jeunes Polynésiens à obtenir facilement les visas nécessaires pour faire des stages ou poursuivre des formations aux Etats-Unis.
source: Gouvernement