Une voiture sur quatre vendues en France en 2023 est « branchée »
L’électrique gagne encore du terrain sur le marché automobile.
Une voiture sur quatre vendues en France en 2023 se branche sur une prise, soit en 100% électriques, soit en hybride rechargeable, un record, selon le bilan publié lundi 1er janvier par la Plateforme automobile (PFA), qui représente constructeurs et équipementiers. Les véhicules tout électriques ont représenté 16,8% des nouvelles immatriculations, tandis que les hybrides rechargeables, ces véhicules qui peuvent rouler en mode électrique, ont constitué 9,2% des voitures mises en circulation.
Les motorisations essence sont, elles, restées stables, représentant plus du tiers du parc mis en circulation, tandis que le diesel a poursuivi son déclin : seule une voiture particulière neuve sur dix en 2023 était diesel. Plus de 1,5 million de véhicules électriques et hybrides rechargeables roulent déjà sur les routes françaises, selon l’association des professionnels des mobilités électriques, l’Avere.
À l’heure actuelle, Tesla domine largement le marché de l’électrique en France et en Europe, avec sa berline Model 3 et son SUV Model Y. Suivent dans le classement la petite Dacia Spring et la MG4, des voitures chinoises, devant la Fiat 500e et la Renault Mégane, première voiture française. Cependant, le bonus à l’achat a été resserré fin 2023 et les nouveaux critères environnementaux favorisent de facto les véhicules les moins lourds et produits en Europe.
Les voitures de fabrication chinoise comme la Dacia Spring, l’électrique la moins chère du marché, mais aussi les Tesla Model 3 et MG 4, sont désormais exclues de cette subvention.
Pour que les foyers les plus modestes aient accès à l’électrique, l’État français a, par ailleurs, lancé un dispositif de location avec option d’achat (LOA) à moins de 100 euros pour les citadines, et 150 euros pour les familiales (hors assurance et entretien). Avec 20 000 voitures la première année, ce dispositif est ouvert dans un premier temps aux «actifs gros rouleurs» (qui roulent plus de 8 000 kilomètres par an ou habitent à plus de 15 km de leur lieu de travail). Le dispositif sera ouvert à terme à la moitié des ménages les plus modestes.