Démission de la Première ministre Elisabeth Borne
Son sort était suspendu depuis plusieurs jours, sinon plusieurs semaines, c’est désormais officiel, Élisabeth Borne met un terme à un an et presque huit mois passés à la tête de Matignon.
Réforme des retraites, loi immigration, plus d’une vingtaine de recours à l’article 49.3 pour éviter le vote à l’Assemblée nationale, visée par des dizaines de motions de censure… Élisabeth Borne a vécu dix-neuf mois tumultueux à Matignon, depuis son entrée en fonctions à la suite de la réélection d’Emmanuel Macron, en mai 2022.
À la recherche d’une nouvelle impulsion pour son deuxième quinquennat, après la séquence difficile de la loi immigration, Emmanuel Macron a fait le choix de renouveler la tête du gouvernement.
Sur X (ex-Twitter), le chef de l’État a remercié Élisabeth Borne pour son action : « Votre travail au service de notre Nation a été chaque jour exemplaire. Vous avez mis en œuvre notre projet avec le courage, l’engagement et la détermination des femmes d’État »,a t-il écrit.
Dans sa lettre de démission, elle a indiqué qu’il était « plus que jamais nécessaire de poursuivre les réformes », selon l’AFP. Un communiqué de l’Élysée précise qu’elle assure, « avec les membres du gouvernement, le traitement des affaires courantes jusqu’à la nomination du nouveau gouvernement ».
Affaiblie par sa majorité relative à l’Assemblée nationale, l’action d’Élisabeth Borne a été marquée par un nombre record d’usages du 49.3 depuis Michel Rocard (23 au total).
La gauche n’attend rien d’un éventuel nouveau Premier ministre
Alors que le suspens perdure et que l’hypothèse de Gabriel Attal comme successeur d’Élisabeth Borne se renforce, le député LFI Éric Coquerel s’est montré très dubitatif sur BFMTV. « Gabriel Attal ou un autre, ce sera la même politique: celle d’Emmanuel Macron », a notamment lancé le président de la commission des finances.
source: Yahoo actualités