Le directeur de l’IJSPF, prochaine victime de la chasse aux sorcières…
A peine vingt-quatre heures après l’annonce de l’éjection imminente du directeur de l’Institut de la jeunesse et des sports (IJSPf), Ariitea Bernardino, les commentaires vont bon train sur les réseaux sociaux.
La valse des cadres impulsée par la nouvelle gouvernance depuis plusieurs mois, alors même qu’elle se disait plus vertueuse et humaine, suit son rythme effrénée. A croire que dans l’entourage des nouveaux maîtres du pouvoir, c’est l’heure de la curée! Pas plus tard que jeudi midi, sur Radio 1, le président du Tapura huiraatira, Edouard Fritch, fustigeait de « vrais sanguinaires ».
Lui, le tavana de Pirae, trouve en effet particulièrement injuste que ce jeune Polynésien, grand sportif de surcroît, fasse bêtement les frais d’une chasse aux sorcières qui n’a de sens que si ce petit jeu des chaises musicales profite à des personnes plus compétentes. Or, s’il s’agit ensuite de recaser l’ancien conseiller technique de la ministre, Pure Nena, jadis professeur de Sports dans le Privé, l’Institut aura tout gagné!
Que reproche t-on au juste à l’intéressé ? Sinon, trop rouge ? Il y a quelques jours encore, il animait un séminaire de cohésion avec ses équipes (photo), preuve de sa grande proximité avec le personnel.
A six mois des épreuves de surf à Teahupoo comptant pour les Jeux olympiques de Paris 2024 et dans la perspective des Jeux du Pacifique 2027 pour lesquelles l’Institut va être grandement sollicité, on souhaite bon courage au nouveau patron de cet établissement public.
En attendant, les commentaires vont bon train sur la toile. Les uns pour regretter ce départ qui constitue pour Alain Mathius la « belle démonstration de la mythomanie de Brotherson » ou encore le signe de « la dictature des indépendantistes continue… ». Mais d’autres s’en réjouissent également: « E’est tout a fait normal : Tavini / Tapura ca ne col pas ! eaha te mana’o mea ma ! voila quoi », commente un certain Tuhigo Tauru. Mais la conclusion de tout cela, la voici signée Gabriel Lee, probablement un pseudonyme pour véhiculer la propagande Tavini: » pareil… copain de Fritch ! Vous pensiez quoi ? Que le Tavini allait garder les gens placés par le Tapura ? Ou vous êtes naïf, ou vous êtes bête ! Vous avez fait exactement la même chose ! Alors arrêtez de pleurnicher en criant à l’injustice ! Pffffff ! Tapura… les bébés Tahoeraa… »