Péréquation des tarifs d’électricité: le Tapura défend son approche
Dans un communiqué figurant ci-dessous, le parti de la majorité, le Tapura huiraatira, souhaite défendre sa position sur le dossier de la péréquation des tarifs d’électricité.
La représentante du Tavini huiraatira, Tina Cross, fait de sa longue bataille personnelle et stérile contre EDT-Engie un enjeu de polémique avec la majorité et son gouvernement qui n’a pas lieu d’être !
Comme elle, en effet, les élus du Tapura huiraatira sont soucieux de voir les ménages polynésiens s’acquitter d’une facture d’électricité la plus juste et la moins lourde possible, en signe d’amélioration de leur pouvoir d’achat. Et ce, malgré un contexte mondial défavorable rendu par le niveau élevé des prix des carburants. Mais notre approche quant à la mise en place d’une péréquation est complètement différente puisque le Tapura huiraatira planche sur la mise en place d’un tarif unique de l’électricité, tandis que madame Cross propose quant à elle un tarif moyen avec un plafond maximum.
C’est cette divergence de vue qui conduit le gouvernement, et notamment le ministère en charge de l’énergie, à travailler sur le sujet avec un engagement fort, celui de proposer un texte à la représentation territoriale dans le courant de la prochaine session budgétaire. Un délai sur lequel même la présidente de la commission Equipement, Teura Iriti, n’a rien trouvé à redire en déclarant : « Nous pouvons attendre jusque là ! »
Car, contrairement à ce que prétend Tina Cross, il n’est pas question sur ce dossier de « jouer la montre » et encore moins d’occulter le débat. Raison pour laquelle les représentants du Tapura qui le souhaitent seront bien présents jeudi 9 mai prochain pour entendre les propositions et solutions de leur collègue du Tavini huiraatira. Aussi, une fois que le gouvernement aura remis sa copie, nous serons à même de comparer et de statuer démocratiquement.
Ajoutons enfin que le Tapura huiraatira continue d’apprécier la démarche constructive avec laquelle certains membres de l’opposition entendent apporter leur contribution au sein de notre assemblée. L’adoption récente du texte initié par Chantal Galenon visant à encadrer l’utilisation du téléphone portable en est la meilleure illustration.
Photo: APF