29 octobre 2024

Le thon rouge une fois de plus dans le collimateur

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« Scandale sanitaire », « poison », les révélations des ONG Foodwatch et Bloom sur la présence importante de mercure dans le thon a suscité de nombreuses réactions, souvent inquiètes.

Alors que le thon est le poisson le plus vendu en Europe et en France (49kg en moyenne par personne par an), deux ONG affirment que 100 % des boîtes de conserve de thon en Europe sont contaminées au mercure.

Si le thon est aujourd’hui au coeur des inquiétudes, d’autres produits phares de nos assiettes ont fait l’objet de mises en garde de la part d’ONG et d’associations de consommateurs ces derniers mois. Plus généralement, les poissons, les fruits de mer et les crustacés sont souvent ciblés pour leur forte teneur en mercure, en raison de la pollution croissante des océans.

Le Biodiversity Research Institute et ses partenaires ont effectué près de 26 000 prélèvements dans les zones de pêche autour du globe et conseille de ne pas consommer le marlin, le maquereau roi, l’espadon et le thon rouge du pacifique en raison de fortes teneurs en mercure. Le mérou et le merlu ne devraient eux être consommés qu’une fois par mois, tout comme le thon tandis que le bar, l’anchois ou encore la sardine peuvent être consommés une fois par semaine.

D’autres aliments du quotidien que le poisson sont aussi potentiellement contaminés avec des produits dangereux pour la santé. En janvier dernier, 60 millions de consommateurs publiait une enquête sur le riz, et révélait leur contamination aux résidus pesticides pour 15 des 40 produits testés, à des niveaux ne dépassant toutefois pas la limite maximale autorisée. Ce sont les riz de type « basmati » qui sont généralement produits en Inde et au Pakistan, qui sont les plus exposés aux pesticides, des substances potentiellement cancérigènes, mutagènes et toxiques pour la reproduction selon l’agence de sécurité sanitaire. Le riz a également un risque de contamination à l’arsenic car il absorbe naturellement l’arsenic du sol et de l’eau d’irrigation, ce qui peut poser un risque pour la santé des consommateurs. Pour réduire le niveau d’arsenic dans le riz, il est conseillé de faire cuire le riz, de le rincer après cinq minutes de cuisson et de remplacer l’eau.

(…) Les produits laitiers et les viandes peuvent également être contaminés aux métaux lourds comme le plomb ou la cadmium s’ils sont exposés a de l’eau contaminée ou des pâturages proches de zones industrielles. Les abats et notamment le foie et les reins peuvent contenir des niveaux élevés de cadmium, car ces organes filtrent les toxines du corps.

Mais les aliments solides ne sont pas les seuls touchés par la pollution. En janvier dernier, une vaste étude révélait que l’eau en bouteille plastique contient jusqu’à 100 fois plus de minuscules particules de plastique qu’estimé jusqu’ici. Ces derniers jours, une enquête de Libération révélait que l’hexane, un solvant utilisé pour fabriquer de l’huile, de la margarine ou du lait infantile, se retrouve sous forme de résidus dans nos estomacs sans figurer sur l’étiquette des produits.

source: Yahoo actuelle

 

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