Quand V. Crolas s’attire les mérites des bons chiffres de l’emploi en 2023
La ministre de l’Emploi, du Travail et de la Formation Professionnelle, Vannina Crolas, se félicite des bons chiffres observés en matière de création d’emplois en 2023.
Les résultats dévoilés par l’Institut de la statistique témoignent, en effet, d’une dynamique positive sur le marché du travail, marquée par une hausse de 3,5 % du nombre de salariés, représentant ainsi la deuxième meilleure progression depuis 2001. Comme quoi, tout allait déjà pas si mal au moment du changement de gouvernance…
Les contrats à durée indéterminée (CDI) ont augmenté de 31%, traduisant une évolution vers des emplois plus pérennes. Les effectifs salariés ont progressé de 3,5%, représentant 2 420 salariés supplémentaires. La masse salariale a également augmenté de 7,5 %, tandis que le salaire moyen brut équivalent temps plein (ETP) a progressé de 3,1 %, atteignant 349 000 F.CFP.
Le salaire brut moyen a augmenté de 3,9% pour atteindre 305 800 F CFP, au lieu de 294 400 F CFP en 2022, et en ligne avec l’inflation qui s’est établie à 3,3%. La médiane des salaires a également progressé de 6,8%, en passant à 233 200 F CFP brut, signe d’une amélioration générale des revenus.
La hausse des effectifs salariés a touché l’ensemble des secteurs d’activité, notamment le Tertiaire marchand (+4,6 %, avec une croissance soutenue dans l’hôtellerie-restauration (+8,0 %, soit 620 emplois créés) et les transports (+9,4%)), l’Industrie +3,3 %, avec des performances remarquées dans l’industrie alimentaire (+3,4 %), la Construction +2,2 %, notamment grâce aux travaux publics (+9,7 %), le Tertiaire non marchand +1,9 %, porté par l’enseignement et la santé (+3,3 %) et pour finir le Secteur primaire (+0,9%).
« La réorientation des conventions d’accès à l’emploi (CAE) vers les secteurs prioritaires, définis par le gouvernement, puis leur arrêt, ont contribué à renforcer la dynamique du marché du travail polynésien », soutient aujourd’hui le ministère dans un souci (probablement) de s’attirer la paternité de ces bons résultats.
Par ailleurs, des disparités persistent entre les genres, regrette Mme Crolas. Et de préciser: « Bien que l’écart salarial se soit réduit depuis 2018, les femmes perçoivent encore un salaire inférieur de 6% à celui des hommes ».
L’emploi dans les petites structures reste un défi, 9 entreprises sur 10 employant moins de 10 salariés. Le dispositif TIAMA (CDI aidé) a été mis en place pour soutenir ces petites entreprises, avec des aides financières pouvant atteindre 100 000 F CFP pour les entreprises de moins de 20 salariés. Les secteurs offrant le plus de postes restent la gestion et la comptabilité, l’hôtellerie-restauration, et le commerce.
source: Gouvernement