4 février 2025

« Si le FRPH fonctionnait, il existerait partout ailleurs dans le monde! »

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Une réforme en profondeur du Fonds de régulation des prix des hydrocarbures (FRPH) qui permet de maintenir les prix à la pompe, est confirmée pour 2025.

En attendant, pour le gouvernement Brotherson, il est urgent de le pérenniser et surtout, que le FRPH fonctionne de manière autonome. Sans avoir besoin de le réabonder en cours d’année au moyen de collectifs budgétaires. Politiquement, c’est moins risqué…il faut dire aussi.

Une « cuisine interne » que conteste vertement aujourd’hui l’opposition Tapura et AHIP car il prive toute discussion sur le sujet par les représentants à l’assemblée. Pire, cette mesure va à l’encontre des objectifs fixés en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Sans compter qu’elle constitue une recette en moins pour les communes au travers du Fonds intercommunal de péréquation…Morale de cette histoire, et elle tient en une phrase prononcée par Nuihau Laurey: « Si le FRPH fonctionnait, il existerait partout ailleurs dans le monde! » Or, ce n’est pas le cas.

Mais c’est promis, comme l’a annoncé le ministre des Finances, Warren Dexter, une réforme en profondeur du FRPH aura bien lieu dans le courant de l’année prochaine pour aider celles et ceux qui en ont le plus besoin…

A compter du 1er janvier 2025…

Ainsi, s’agissant de la fiscalité relative aux hydrocarbures, telle qu’il ressort du Budget primitif 2025, il est prévu d’affecter deux taxes ainsi qu’une part de taxe aux deux comptes d’affectation spéciale (CAS), le fonds de régulation des prix des hydrocarbures (FRPH) et le fonds de péréquation des prix des hydrocarbures (FPPH). Ces transferts de taxes sont nécessaires afin de pérenniser l’équilibre des budgets de ces deux CAS sans avoir à recourir à des subventions annuelles du budget général, soutient le gouvernement.

Le FRPH bénéficiera donc à compter de 2025 de la taxe spécifique exceptionnelle sur certains carburants, d’un montant estimé à 1,135 milliard F CFP. L’affectation de cette taxe s’avère toutefois insuffisante pour financer les dépenses du CAS, et sera complétée, outre les deux autres recettes déjà en vigueur, par un prélèvement sur ses réserves et une subvention du budget général de 365 millions F CFP. Par ailleurs, une part de 6,5 % de la taxe de consommation sur les hydrocarbures (255 millions F CFP), ainsi que la taxe intérieure sur les produits pétroliers (220 millions FCFP) viendront abonder le FPPH à partir de l’exercice 2025.

Photo d’archives

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