Cyclone Chido: le Tapura appelle à la solidarité
Dans un communiqué, le Tapura huiraatira appelle le président du Pays à octroyer une aide financière en faveur de Mayotte après les ravages causés par le cyclone Chido.
La violence du cyclone Chido a plongé l’île de Mayotte dans un état de désolation et de détresse. Les images de destruction et de souffrance humaine nous touchent profondément. En tant que Polynésiens, ayant nous-mêmes affronté de telles catastrophes dans le passé, nous comprenons la douleur et l’immense malheur qui accablent aujourd’hui la population mahoraise. Cette tragédie a bouleversé des milliers de familles, les plaçant dans une précarité extrême avec des conséquences sanitaires, psychologiques, sociales et économiques pour des dizaines de milliers de personnes.
Ces épreuves rappellent combien les peuples d’Outre-mer, bien que séparés par les océans, sont liés par des défis communs et une solidarité indéfectible.
Face à ce drame, le Tapura Huiraatira exprime toute sa compassion et son soutien fraternel au peuple de Mayotte. Cette situation exige une mobilisation collective, car l’urgence est là : les Mahorais ont besoin d’une aide immédiate et concrète.
Le Tapura Huiraatira, par la voix de son président Edouard Fritch, a saisi officiellement le président Moetai Brotherson afin qu’il envisage une aide financière au nom des Polynésiens, destinée aux habitants de Mayotte. Cette contribution pourrait permettre de reconstruire des écoles et d’autres infrastructures essentielles à la vie de la communauté, participant ainsi à la reconstruction et au retour à une vie digne pour les Mahorais.
Au-delà de cet engagement matériel, nos pensées et nos prières accompagnen tégalement les familles endeuillées et toutes les personnes affectées par cette catastrophe. En ces temps difficiles, nous réaffirmons que la solidarité entre les peuples d’Outre-mer est une force. Qu’il s’agisse de Mayotte, de la Polynésie, ou d’un autre territoire ultramarin, nous savons que dans l’épreuve, nous pouvons compter les uns sur les autres.
Unis par les océans, solidaires dans l’adversité.