Dernières victimes de l’administration Trump: les baleines de Rice

C’est à se demander si le président américain Donald Trump et les membres de son administration n’ont pas organisé un concours et que nous ne sommes tout simplement pas au courant. Le jeu? Martyriser le plus de personnes possible en un temps record. Eh oui, les animaux ça compte aussi.
Le 20 février, le Bureau de gestion de l’énergie océanique, une agence rattachée au Département de l’Intérieur, a annoncé qu’il annulait un avis recommandant aux opérateurs de navires dans les eaux occupées par les baleines de Rice de limiter leur vitesse à 10 nœuds (18,52 kilomètres par heure), et de ne pas s’approcher à moins de 500 mètres des spécimens repérés, comme indiqué par le site Gizmodo.
Les baleines de Rice ont été découvertes en 2021, faisant de ce mammifère marin l’une des dernières espèces à avoir été identifiées. Solides bestioles, elles peuvent mesurer jusqu’à 12 mètres et peser jusqu’à 27 tonnes, mais elles n’en restent pas moins fragiles. Bien que le nombre exact de baleines de Rice dans l’océan Atlantique soit incertain, la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA) estime qu’il en reste probablement moins de 100, ce qui en fait l’une des espèces de baleines les plus rares au monde. À ce titre, elles bénéficient de la loi sur la protection des mammifères marins.
Selon un communiqué, l’avis a été annulé pour se conformer à un décret du secrétaire à l’Intérieur des États-Unis, Doug Burgum, intitulé «Unleashing American Energy» («Libérer l’énergie américaine»). Ce décret viserait à lever «les obstacles créés par les réglementations strictes de l’administration Biden, qui freinent le développement et l’utilisation des abondantes ressources énergétiques et naturelles de notre nation», dans une critique à peine voilée des règles encadrant la protection de la biodiversité.
source: Yahoo actualités