La Caisse de soutien des prix du Coprah déficitaire de près de 50 millions Fcfp en 2018
Le vice-président de la Polynésie française, ministre de l’Economie et des Finances, Teva Rohfritsch, a présidé, vendredi après-midi, le Conseil d’administration de la Caisse de soutien des prix du Coprah (CSPC).
La culture du coprah constitue une source de revenus importante pour les populations des archipels éloignés, en particulier aux Tuamotu-Gambier. Cet établissement public a pour but de soutenir les prix du coprah, afin notamment d’assurer des revenus stables aux coprahculteurs.
Cette réunion du conseil d’administration a été l’occasion d’approuver le rapport d’activité de l’exercice 2018 qui a reflété une baisse importante des cours de l’huile brut en 2018 (- 42,83%, passant d’une moyenne de 1560 US$ en 2017 à 971 US$ en 2018) associée à une augmentation de la production relevée à 13 641 tonnes (contre 10 782 tonnes en 2017).
Le conseil d’administration a également validé les comptes financiers de l’établissement au titre de l’exercice 2018 faisant apparaitre, consécutivement à une baisse des cours de l’huile brut et une augmentation de la production de coprah :
- Des recettes à hauteur de 1 885 025 800 Fcfp,
- Des dépenses à hauteur de 2 378 334 540 Fcfp,
- Un résultat négatif de 493 308 740 Fcfp, qui sera prélevé sur le fonds de roulement de la CSPC.
Le conseil d’administration a fixé comme principaux objectifs, pour 2019, l’optimisation de la production, mais également l’évolution de la filière coprah et la diversification des usages des produits du cocotier dont les études sont en cours à la Direction de l’agriculture.
Communiqué du gouvernement