Retour massif du boeuf américain dans nos assiettes
C’est un contentieux vieux de plus de trente ans qui vient de prendre fin.
L’Union européenne et les États-Unis viennent de signer un nouvel accord concernant les exportations de bœuf américain « de haute qualité », sans hormones, rapporte Le Parisien. En juin, l’UE avait avancé un quota fixé à 35.000 tonnes qui se mettrait en place graduellement sur sept ans, avec 18.500 tonnes la première année.
Dans un communiqué, les services du représentant américain au commerce (USTR) ont précisé que la valeur des « exportations annuelles devrait passer de 150 millions à 420 millions de dollars lorsque l’accord sera pleinement mis en oeuvre ».
Un accord qualifié de « victoire immense pour les agriculteurs américains » par Donald Trump qui n’a pas manqué d’ajouter que « le bœuf américain était le meilleur du monde, rapporte BFMTV. « La première année, les exportations de bœuf américain sans droits de douane vont s’accroître de 46%. Au cours des sept prochaines années, elles vont augmenter de 90% supplémentaires », s’est félicité le président américain.
Le bœuf de la discorde
Ce différend remonte à 1988 à la suite du scandale du bœuf aux hormones. L’Europe interdit alors l’importation de viandes bovines issues d’animaux qui ont reçu des hormones de croissance. En réponse à cette interdiction, les États-Unis décident alors, en 1999, d’imposer des sanctions douanières sur certains produits du terroir.
Ces sanctions seront finalement levées en 2009 (amendé en 2014) et Bruxelles mettra alors en place un quota d’importation de bœuf étranger « de haute qualité ». Mais ce quota avait surtout été utilisé par d’autres pays producteurs de bœuf, poussant Barack Obama à menacer l’UE de rétablir les droits de douane.
Ce nouvel accord qui devrait être effectif à l’automne après validation du Parlement européen risque probablement de faire grincer des dents du côté des agriculteurs français.
(…) Cliquez ici pour voir la suite
Source: Yahoo actualités