3 décembre 2024

A J-11 du renouvellement à la CCISM, l’UCEF mobilise ses troupes

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Cocktail-dinatoire organisé jeudi soir au Royal Tahitien par l’Union des chefs d’entreprises du fenua (UCEF), l’une des trois listes en compétition pour le renouvellement des élus à la Chambre de commerce, d’industrie, des services et des métiers (CCISM).

Une élection en chasse l’autre! Deux mois après les Territoriales, un autre vent de changement peut souffler le 27 juin prochain sur cette « vieille dame » qu’est la CCISM créée en 1880 et pourtant considérée comme l’outil majeur de développement économique de Tahiti et ses îles.

Ce renouvellement vise, en effet, à installer une nouvelle équipe dirigeante – à moins que l’actuelle ne soit maintenue ? – jusqu’en 2028, dans quatre collèges distincts: commerce, industrie, services et métiers.

Jean-Paul Tuaiva, à la tête du collège des métiers au sein de l’UCEF, a présenté ses co-listiers devant une centaine de convives, avant d’exposer les grandes ligne du programme de ce regroupement où figurent quelques noms bien connus dans le domaine des affaires comme le parfumeur de Paea Philippe Maunier, l’ex-directrice du GIE Tahiti Tourisme Dany Panero, Vetea Cowan, Willy Chung Sao ou encore le bijoutier, Fabrice Cicorella.

La gestion de l’aéroport n’est pas la priorité

« Notre sensibilité, notre ADN, ce sont les moyennes et petites entreprises », a déclaré Jean-Paul Tuaiva qui reconnaît malgré tout que Stéphane Chin Loy et les siens « ont fait des choses bien, d’autres moins bien…mais aujourd’hui il faut du sang neuf ». Et d’affirmer que le « dossier de l’aéroport de Tahiti-Faa’a (ndlr: que la CCISM entend gérer), ce n’est pas la priorité! »

En revanche, parmi les actions que l’UCEF entend développer, citons: la gestion du Kbis qu’il faut récupérer, la création d’un fonds de retraite par capitalisation pour les patentés, la construction d’autres ateliers-relais ou encore l’ouverture d’une antenne de la chambre dans chaque commune, ne serait-ce que pour désengorger les bureaux du centre-ville.

La Polynésie française compte à ce jour 35 083 entreprises actives. Or, il convient de rappeler qu’en 2018 l’actuelle équipe aux manettes l’a emporté avec seulement 525 suffrages, soit 2% de l’électorat. C’est dire le chemin qu’il reste à parcourir pour que tous les patentés et chefs du fenua fassent entendre leurs voix, mardi 27 juin, de 7h30 à 14h, dans la mairie de leur siège social.

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