A Paea, chiens et chats n’ont plus qu’à bien se tenir !
Aussi gentils et attachants peuvent être nos animaux de compagnie, ils ne doivent en rien troubler l’ordre public! C’est en sens que le maire de Paea, Tony Géros, vient de prendre un arrêté municipal n°245-21 en date du 27 décembre 2021.
Constatant en effet la « présence importante de chiens errants sur les places et voies ouvertes à la circulation publique » et considérant « la nécessité de prendre des mesures appropriées en vue de prévenir toute atteinte à la sécurité, à la tranquillité et à la salubrité publique », le tavana a décidé d’agir.
L’arrêté en question compte quinze articles, parmi lesquels (article 3 on peut lire): « Sur la voie publique et dans les lieux accessibles au public, il est strictement interdit aux propriétaires ou détenteurs de canidés et félidés de laisser leur animal divaguer ou stationner seul et sans surveillance; uriner ou faire ses déjections; fouiller dans les récipients à ordures ménagères ou dépôts d’immondices ». Ces mêmes animaux doivent « impérativement et constamment être tenus en laisse courte, c’est à dire être relié physiquement à la personne qui en a la garde ». Il est rappelé (article 5) que les chiens de première et deuxième catégorie doivent avoir satisfait aux formalités de déclaration et d’obtention d’un permis de détention spécifique.
Les articles de 7 à 9 définissent les mesures qui seront prises à l’encontre des chiens et chats errants ou en état de divagation. Ils seront ainsi conduits vers la fourrière intercommunale du SIGFA. Chaque capture fera l’objet d’un avis en mairie. Et de préciser: « L’animal appréhendé ne sera restitué à son propriétaire qu’après que ce dernier se soit acquitté des frais de capture, de transport, de gardiennage et/ou d’euthanasie ».
Naturellement, comme il est précisé à l’article 14, le présent arrêté peut faire l’objet d’un recours pour excès de pouvoir devant le tribunal administratif dans un délai de deux mois à compter de sa publication et de sa transmission au représentant de l’Etat.
Photo d’archives
Bien les Tahitiens vont se remettre à les pendre et les manger!