Ambiance polynésienne pour la Fête de la musique à Paris
La Fête de la musique, organisée par la Délégation de la Polynésie française à Paris vendredi 21 juin, a rassemblé sur scène pas moins de 96 artistes durant 3h30.
Cette édition 2019 a tenu toutes ses promesses alliant modernité et tradition des chants et danses, devant un très nombreux public.
« C’est très particulier d’entendre l’hymne polynésien chanté ici à Paris par des Polynésiens qui sont aussi Français », s’est réjoui Jean-Christophe Bouissou, ministre du Logement, et de l’Aménagement du territoire, en charge des transports interinsulaires.
Sous la houlette de Théo Sulpice et Tea, L’Enfant du Pacifique, les deux animateurs de la soirée, une dizaine de groupes ont ravi, tout autant que captivé, les spectateurs enthousiastes au 28 boulevard Saint Germain. Etaient également réunis pour l’occasion Tematai Legayic et le groupe Tamarii Maohi, le chanteur Loris Amaru, les danseuses de l’AEPF (Association des Etudiants de Polynésie française) de Paris emmenées par Vaiarava Lévy avec l’orchestre de Teveu, le groupe Tahiti Marquises, la chanteuse Vaheana Fernandez, Alison Conhoc et son groupe de danse Hotu Rau’Ori, les élèves de la Theo School, la troupe O Tahiti Nui et l’école de danse de Tahia Cambet ainsi que le trio Marama Lemercier, Teva Lemaire et Junior.
Le programme de qualité a notamment permis d’apprécier des Orero (déclamations), Tarava (hymnes poétiques chantés en chœur), des danses (otea, Himene ta), chants et autres tuki, interprétés à chaque fois avec brio et talent. La Déléguée de la Polynésie française, Caroline Tang, a souhaité remercier chaleureusement tous les participants à cette belle soirée en les conviant, par la suite, à un repas tahitien préparé par Suzanne Tamata de l’association Poehere.
Un repas, offert par le président Edouard Fritch, avait réuni le midi des patients polynésiens en soins en métropole. Il était important de les associer à la fête.
Source: Délégation