Après le Paul Gauguin, un personnel d’ATN infecté par la Covid-19
Coup dur pour le tourisme polynésien: en soixante douze heures, on dénombre deux nouveaux cas importés de covid-19. Tous deux aujourd’hui isolés et leurs contacts âprement identifiés.
Rappelons que le premier effectuait une croisière à bord du Paul Gauguin, obligeant le navire à rebrousser chemin, alors qu’il faisait route vers Rangiroa, pour extraire le malade le plus rapidement possible à Papeete. Tous les passagers ont pu débarquer lundi soir après des tests qui, pour l’heure, se sont révélés négatifs.
Le second a été confirmé dans la journée de lundi. Il s’agit d’un Personnel navigant technique (PNT) d’Air Tahiti Nui. Lui aussi a été placé aussitôt à l’isolement. Une contamination à laquelle il fallait s’attendre avec la reprise des vols commerciaux à l’international…
Dans un communiqué, la compagnie au tiare souligne qu’elle a déployé « pour la sécurité de ses clients et celle de ses équipages un protocole sanitaire strict en étroite collaboration avec le Bureau de veille sanitaire. Ce dispositif et les formations prodiguées ont permis de rapidement tester et d’isoler l’un de ses membres d’équipages de retour de rotation cette semaine. La direction générale tient à saluer le discernement et la réactivité dont a fait preuve ce collaborateur dès l’apparition des premiers symptômes ».
Lorsque l’on ouvre à tous vents, les frontières aériennes et maritimes au monde entier et même à des pays très atteints par le virus comme les USA et la France en privilégiant l’argent à la santé du peuple Polynésien il faut s’attendre à cela. Notre Fenua à été protégé grâce à la fermeture rapide de nos frontières des le début de la pandémie et la le pays à fait son travail pour le bien du nunaa. Hélas le gouvernement français dont l’incompétence est à l’origine de plus de 30 000 morts en france a probablement fait pression sur nos dirigeants locaux pour réouverture des frontières. Ce qui semble montrer le peut d’intérêt que cesse idéologues criminels portent au peuple Polynésien. Si la pandémie se reprend dans nos archipels il sera impossible d’y faire face.