Au 4ème trimestre 2022, l’économie polynésienne a retrouvé son niveau d’activité d’avant-crise
Ce n’est pas nous qui l’affirmons mais le très sérieux Institut de la statistique (ISPF) dans son dernier bulletin économique Te Avei’a. Extraits.
Alors que la campagne électorale pour les territoriales est désormais bien lancée, cette note de l’ISPF vient quelque peut contredire celles et ceux qui parlent « d’urgence sociale » ou « d’économie en crise ».
Premier constat: « L’économie polynésienne continue de croître au cours du quatrième trimestre, comme en témoigne la hausse de 11 % du chiffre d’affaires [ˆ1] des entreprises par rapport au quatrième trimestre 2021. Le résultat obtenu est même 13 % plus élevé qu’en 2019. Sur l’année, le chiffre d’affaires des entreprises est 15 % plus élevé qu’en 2021 et 11 % plus élevé qu’en 2019. En tenant compte de l’inflation, le niveau d’activité doit dépasser celui de 2019. »
Même le « made in fenua » s’arrache hors de nos frontières! « Au quatrième trimestre, les recettes des exportations en biens locaux s’élèvent à 3,6 milliards de F.CFP, soit une hausse de 21 % par rapport à 2021, consolidant le résultat annuel en hausse de 30 % avec 13 milliards de F.CFP de produits exportés ».
Quelle crise de l’emploi ?
Du travail, il y en a…surtout pour celles et ceux qui en demandent. « Sur le quatrième trimestre, le nombre de salariés déclarés à la Caisse de prévoyance sociale (CPS) atteint 69 164 personnes, soit le plus haut niveau jamais observé sur un trimestre (…) En lien avec la hausse du nombre d’heures travaillées (+ 9 %) et les revalorisations successives du salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) en mai et en octobre, la masse salariale annuelle s’accroît de 10 %, soit une différence de 23 milliards de F.CFP par rapport à 2021. Les salaires versés par le secteur public à la CPS progressent de 3 % cette année avec la hausse des embauches de fonctionnaires et l’augmentation du point d’indice au mois de juillet. »
L’essence moins chère
« Au cours du quatrième trimestre, les principaux indicateurs de l’inflation mondiale commencent à décroître. Avec un baril qui s’échange à 78,10 $ US en décembre 2022, les cours du pétrole, à l’instar des cours des matières premières alimentaires, retrouvent leur niveau de décembre 2021. »
source: ISPF