BTP: 4769 entreprises actives pour 5800 salariés en 2023
Coup d’oeil, par l’Institut de la statistique (ISPf), sur l’activité du secteur du Bâtiment et des Travaux publics qui continue de croître.
Le secteur du bâtiment et travaux publics qui représente 8 % des effectifs salariés et 6 % du chiffre d’affaires total des entreprises polynésiennes, a vu l’année dernière, son chiffre d’affaires global augmenter grâce à la bonne tenue des investissements des entreprises et un volume d’affaires toujours élevé, malgré la contraction des crédits immobiliers aux ménages et des investissements publics.
Après la forte inflation constatée en 2021 et 2022, les prix des matériaux de construction se replient légèrement au cours de l’année 2023 mais demeurent élevés et toujours supérieurs au niveau moyen constaté en 2022.
A fin décembre 2023, le BTP dénombrait 4 769 entreprises actives, soit 229 entreprises de plus qu’il y a un an. Ces nouvelles entreprises sont exclusivement des micros entreprises (moins de neuf salariés), comme 97 % des entreprises de la construction.
Durant la période observée, les importations de matériaux de construction ont reculé de 2 % en valeur (- 1 milliard de F.CFP) et de 10 % en volume.
Pour la neuvième année consécutive, le nombre de salariés déclarés à la Caisse de prévoyance sociale (CPS) travaillant dans la construction a progressé (+ 2,2 % sur un an) pour totaliser 5 800 salariés. Quant au nombre de permis de construire déposés (3 300 dossiers), il a bondi de 16 % après la baisse enregistrée en 2022 (- 19 %).
Enfin, si l’organisation des Jeux Olympiques et les chantiers déjà en cours ont permis de soutenir l’activité du secteur de la construction en 2023, les dépenses liquidées par le Pays sont inférieures de 20 % par rapport à l’année précédente. La baisse des dépenses publiques se retrouve dans le solde d’opinion pour le trimestre à venir et les prévisions d’investissement à 1 an des entreprises qui clôturent l’année avec un résultat négatif.
source: ISPF
Photo: bâtiment A1, une des belles réalisations que l’on doit à l’ancien gouvernement