Ce que la CIA disait de lui !
« Intelligent, dynamique, chaleureux, authentique, persuasif… »
Dès la nomination de Jacques Chirac, juste élu député de la Corrèze, comme secrétaire d’État à l’Emploi de Pompidou en avril 1967, les diplomates américains en poste à Paris ne tarissent pas d’éloges sur ce jeune énarque de 34 ans « à l’allure athlétique ».
Selon eux, il a le « goût de l’aventure », puisqu’il a passé un été comme serveur à Boston en 1953, avant de sillonner les États-Unis en tant que chauffeur de la veuve d’un milliardaire texan. Il a surtout à son actif « des liens étroits avec le Premier ministre qui lui ont permis d’être élu à l’Assemblée et l’aura du succès qui l’entoure« .
Invité avec d’autres leaders gaullistes à l’ambassade des États-Unis le 16 octobre 1967, Jacques Chirac impressionne ses interlocuteurs car il évoque ses voyages outre-Atlantique et sa courte romance avortée avec une fiancée de Caroline du Sud : « Il semble être aussi américain – et pas seulement proaméricain – que beaucoup d’Américains », s’enthousiasme l’ambassadeur Charles Bohlen. Chirac a été « la révélation du déjeuner »!
Chirac, un Gaulliste « américanophile »
Dès lors, les Américains suivent de près sa fulgurante ascension. Dans une note de juin 1972, ils le décrivent comme « l’une des étoiles les plus brillantes parmi les leaders gaullistes de la nouvelle génération », susceptible de remplacer un jour Jacques Chaban-Delmas à Matignon, avec un penchant plus (…)
Source: Yahoo actualités