Condamnée à la liquidation…
Sauf coup de théâtre, Aigle Azur, en redressement judiciaire depuis le 2 septembre, fonce droit vers une liquidation judiciaire.
C’est en effet la recommandation qu’a prévu de faire l’administratrice judiciaire de la compagnie Catherine Poli ce lundi lors d’une audience au tribunal de commerce d’Evry.
« Compte tenu de la faiblesse des offres communiquées et de la nécessité de préserver, notamment, les droits et intérêts des salariés, je suis contrainte de solliciter la conversion de la procédure de redressement en liquidation judiciaire », a-t-elle dit vendredi au comité d’entreprise (CE), selon le procès verbal de la réunion que La Tribune s’est procuré.
La décision du juge devrait être mise en délibéré.
Au cours de ce CE marathon qui a duré de 9 heures à 23 heures, les treize offres de reprise reçues mercredi soir ont été présentées. Il y en avait une de moins que prévu après le désistement du fonds d’investissement Cyrus Capital Partners.
Qu’elles émanent d’Air France, du Groupe Dubreuil, propriétaire d’Air Caraïbes et de French Bee, de deux anciens d’Air France, Lionel Guérin et Philippe Micouleau, de Lu Azur, la société luxembourgeoise de Gérard Houa actionnaire à 20% d’Aigle Azur, d’Easyjet, de Vueling…, toutes ne sont visiblement pas satisfaisantes aux yeux de l’administratrice judiciaire.
Reprendre les contrats de travail des salariés pose problème
La plupart, comme Air France, se positionnent davantage sur une reprise d’actifs que sur une reprise de tout ou partie d’une entreprise comme cela doit être le cas dans un redressement judiciaire. Dans ce cas, tout repreneur doit reprendre une « branche autonome d’activité, » et à ce titre reprendre tout ce qui est attaché à son fonctionnement (contrats de location d’avions, personnels avec leurs contrats et leur séniorité….).
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Source: Yahoo actualités