21 novembre 2024

Coronavirus: les mesures de sécurité applicables dans l’enceinte portuaire

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Face aux inquiétudes exprimées par nos concitoyens et par les travailleurs de la communauté portuaire, l’État et le Pays précisent les mesures de sécurité qui s’appliquent dans l’enceinte portuaire et la réponse spécifique mise en œuvre dans ce contexte d’épidémie à portée internationale.

1er niveau de contrôle : la Déclaration Maritime de Santé renforcée

D’usage, tout navire est tenu de transmettre au contrôle sanitaire aux frontières sa Déclaration Maritime de Santé (DMS) et sa liste mentionnant la date et le lieu d’embarquement des croisiéristes, au minimum 48 heures avant son arrivée à Papeete, pour analyse.

En complément, afin de renforcer les contrôles, l’État et le Pays ont demandé à la capitainerie de se faire communiquer, par tout navire arrivant au Port de Papeete, une liste mentionnant la date et le lieu d’embarquement des membres d’équipage.

Par ailleurs, depuis le 27 février 2020, l’entrée en Polynésie française des paquebots se fera exclusivement par le port de Papeete à Tahiti. Les dérogations de premières touchées dans les autres îles qui avaient été accordées ont été retirées. 

En l’absence de contre-indication, le JRCC et la Capitainerie établiront ensuite un document donnant autorisation d’entrée du navire au port.

2ème niveau de contrôle : vérification des informations

Avant l’arrivée du navire, le port autonome et la police aux frontières prendront à nouveau contact avec le commandant de bord pour savoir si la situation sanitaire est inchangée depuis sa première déclaration.

Le commandant de bord a l’obligation d’informer sur la présence ou non à bord de personnes symptomatiques, cette information s’appuyant notamment sur l’analyse des équipes médicales dont sont dotées la totalité des navires de croisière.

Plusieurs options possibles

  • En cas de suspicion de présence de cas de coronavirus, le navire est mis au mouillage dans l’attente d’une inspection par le Bureau de Veille Sanitaire.

Aucun débarquement ne sera donc réalisé. Si le doute est levé, le navire est autorisé à accoster. Si le cas est avéré, le navire reste au mouillage le temps des investigations complémentaires. Selon l’analyse réalisée par les services de santé, différentes mesures pourront alors être mises en œuvre dont, notamment, le transport direct du cas suspect  depuis le navire vers le Centre hospitalier de la Polynésie française au Taaone, sans passer par le port.

  • S’il n’y a pas de personnes symptomatiques à bord, le navire est autorisé à accoster.

Une information complémentaire diffusée à l’accostage

Un message sera diffusé, à l’accostage, à l’ensemble des passagers et membres d’équipage des navires de commerce et de croisières.

Il est rappelé que l’accès aux navires est refusé, selon les mesures internationales en vigueur, aux personnes ayant voyagé, visité ou transité par des aéroports en Corée du Sud, en Iran, en Chine, y compris Hong Kong et Macao, et toute municipalité en Italie soumise à des mesures de verrouillage (quarantaine) par le gouvernement italien, tel que désigné par le ministère des Affaires étrangères, dans les 14 jours précédant l’embarquement.

Pour toute autre personne provenant d’un Pays au sein duquel un foyer actif de transmission se serait déclaré dans les 14 derniers jours, une mesure de confinement sera effective avant toute intervention des travailleurs portuaires sur le navire concerné et durant toute la période d’escale du navire à Papeete.

Par ailleurs, les armateurs internationaux sont désormais tenus de doubler le contrôle de température à la descente et à la remontée de toute personne ayant accès au navire (personnels embarqués, passagers, travailleurs portuaires) dans toutes les escales opérées en Polynésie française. 

 

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