De l’Ice découvert dans des répliques de tortue

Ce sont pas moins de cinquante-et-un sachets de méthamphétamine, très exactement, qui ont été saisis par la Guardia mexicaine, selon nos confrères de TNTV.

L’information a été révélée ce soir sur les antennes de la chaîne locale.

Cette drogue qui se répand comme une traînée de poudre parmi la jeunesse polynésienne malgré un prix d’achat très élevé, était en partance pour la Polynésie française, a t-on appris par ailleurs.

Le mode opératoire d’acheminement témoigne, si besoin est, de l’ingéniosité avec laquelle les trafiquants tentent de déjouer la surveillance des forces de l’ordre, tant sur les lieux de fabrication que dans les pays de destination. Jusqu’ici, les passeurs arrivaient de Los Angeles ou Hawaii généralement avec de l’ice dissimulée dans leurs bagages. Mais beaucoup s’y sont faire prendre au moment du passage en douane.

Pour l’heure, on ne connaît pas les commanditaires mais l’on peut compter sur la collaboration internationale pour remonter la filière à Tahiti.

Rappel: rendue à un prix très élevé sur le marché polynésien (80 euros pour une dose d’environ 0,04 gramme), l’ice s’est répandue à partir des années 2000 dans divers segments de la population, y compris dans certains milieux populaires. Très addictive, elle provoque la marginalisation de ceux qui en sont dépendants et elle alimente un commerce particulièrement lucratif. Associée dans l’imaginaire collectif à la délinquance et à la violence, cette drogue est communément décrite comme un «fléau»¹ qui menacerait l’équilibre de la société polynésienne. Notre recherche montre qu’alors que l’ampleur des problèmes d’addiction en Polynésie française s’explique en grande partie par des causes sociales, liées au fort niveau d’inégalités et à la faiblesse de l’État social, ces thématiques sont peu abordées dans le débat public et peu prises en compte dans les politiques publiques. (source: google)

Affaire à suivre

Photo d’archives