19 septembre 2024

Déploiement de secours en mer: ce qu’il en coûte de faire un canular…

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Mardi 17 septembre à 17h19, le JRCC Tahiti a été alerté par un requérant, se signalant en panne moteur, avec quatorze personnes à bord, dont treize mineurs, entre Tautira et Teahupo’o, suivi d’une perte de contact.

La nuit arrivant, le JRCC Tahiti a mis immédiatement en place et coordonné un dispositif de recherches incluant l’hélicoptère inter-administration Dauphin, ainsi que six embarcations (2 embarcations pompiers de Vairao, 1 embarcation pompiers de Taravao, 2 navires de la FEPSM et 1 moyen privé) avant de diffuser un message de relais de détresse pour alerter les usagers de la mer présents dans le secteur.

En parallèle des recherches, le JRCC Tahiti a demandé au CORG de la gendarmerie nationale de faire des recherches pour géo-localiser le téléphone mobile ayant servi à lancer l’alerte.

Alors que les recherches sont menées activement en mer et demeurent infructueuses, un témoignage à terre oriente le JRCC Tahiti sur la possibilité d’un canular opéré par des jeunes.

L’envoi d’une patrouille terrestre de gendarmerie au contact du témoin et le résultat de la géolocalisation ont corroboré cette nouvelle information. Les personnes à l’origine de l’alerte ont été identifiées, en sécurité à terre, par les gendarmes dépêchés sur place.

Le dispositif de recherches a été aussitôt levé, le dernier moyen engagé rejoignant son port d’attache près de quatre heures après le début des recherches.

Le Haut-commissaire de la République en Polynésie française et la Procureure de la République de Papeete rappellent que le fait de provoquer inutilement l’intervention des services de sécurité et de secours engage des moyens qui pourraient être mobilisés pour de réelles opérations. Ils appellent au civisme et à la responsabilité de chacun.

Le fait de communiquer ou de divulguer une fausse information faisant croire à un sinistre et de nature à provoquer l’intervention inutile des secours est une infraction pénale punie de deux ans d’emprisonnement et de 30 000 euros d’amende (soit 3,5 millions de F CFP).

source: Etat

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