Du va’a aux JO de Los Angeles en 2028 ?
Communication relative au soutien du gouvernement de la Polynésie française au développement du va’a en vue d’une inscription aux Jeux Olympiques, en tant que discipline sportive à part entière.
Quarante médailles d’or, c’est le nombre de titres mondiaux remportés par les rameurs du fenua lors des derniers championnats du monde de vitesse, organisés en août de cette année à Hilo, soit près de deux fois plus que le premier poursuivant au tableau des médailles, Hawaii, évoluant pourtant à domicile.
Après quelques années d’absence, ce chiffre vient témoigner du retour de la domination tahitienne sur le va’a mondial, preuve du profond intérêt de nos sportifs pour cette discipline chargée de culture, qu’il convient aujourd’hui d’accompagner de manière institutionnelle.
Consciente de cette position particulière, la fédération tahitienne de va’a a initié un programme de développement et de lobbying à l’international, ayant pour finalité d’inscrire cette discipline au programme des Jeux Olympiques, au lendemain des épreuves de surf de Teahupo’o et à l’aube des prochaines échéances de Los Angeles 2028 et Brisbane 2032, deux territoires où le va’a est historiquement implanté.
Cette initiative devient aujourd’hui légitime, compte tenu de l’évolution du taux de participation aux grandes manifestations mondiales, en particulier s’agissant des championnats du monde de vitesse, qui réunissent toujours plus de pays participants. Le niveau global de la pratique est également en constante amélioration à l’international, contestant parfois l’hégémonie tahitienne sur certaines échéances.
Toutefois, face à la montée en puissance de certaines grandes nations, dont l’influence grandissante sur ce sport est désormais constatée, il convient aussi de réaffirmer clairement l’ancrage historique du va’a et de mettre en valeur le lien particulier qu’il entretient avec la Polynésie française.
Cette discipline emblématique du fenua a en effet le potentiel de devenir un véritable outil au service du rayonnement de la collectivité, à la fois à l’international mais aussi sur le plan local, en permettant de renforcer notre identité culturelle ma’ohi. La course de la Hawaiki Nui va’a vient renforcer cette idée, particulièrement cette année avec la présence d’équipages de Hawaii, Nouvelle Calédonie et du Japon et du représentant, ancien sportif franco-marocain, Samir Azzimani venu apporter sa pierre au développement du va’a sur le continent africain.
Compte tenu des enjeux importants, le gouvernement entend ainsi jouer pleinement son rôle, en accompagnant au mieux la fédération tahitienne de va’a dans son projet de développement ambitieux.
extrait CM – archives TNTV